Sebastian Kolze Changizi est tombé sur un os

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Le premier des autres. Ce vendredi, Sebastian Kolze Changizi a réglé le sprint du peloton, à l’occasion de la première étape du Tour de l’Avenir. Le Danois a été devancé par un autre Scandinave, Soren Waerenskjold, qui a piégé tous ses adversaires en sortant peu après la flamme rouge (voir classement). “Il est sorti à 800 mètres de la ligne à un moment où, malheureusement, il y a eu des cassures. Il était tellement fort ! J’ai quand même cru que l’on pourrait revenir car le final était légèrement en montée. S’il s’était légèrement tassé, avec les jambes qui brûlent, il aurait rapidement pu perdre de la vitesse”, résume-t-il pour DirectVelo. Mais le Norvégien ne s’est jamais effondré. “J’avais fait le choix de prendre la roue de (Casper) Van Uden, qui a lancé de loin. C’était bien, je pensais qu’on allait pouvoir rentrer”. En vain.

Dans le final, la sélection danoise a perdu deux éléments sur incidents mécaniques : Simon Dalby et Adam Holm Jorgensen, qui ont longtemps chassé, tous les deux, sans jamais être en mesure de pouvoir boucher le trou. Un handicap dans la préparation du sprint de Sebastian Kolze Changizi ? Pas sûr du tout, pense-t-il. “J’étais en bonne position, donc ça n’a peut-être pas changé grand-chose. Si nous avions un gars supplémentaire dans le final, nous aurions peut-être pu le rattraper mais c’est impossible à dire”.

DEUX ABANDONS AVEC L’ÉQUIPE COFIDIS 


Frustré de passer si près de la victoire mais heureux de sa condition physique, l’athlète de 21 ans espère avoir d’autres occasions de jouer la victoire dans les prochains jours, à commencer par ce samedi. “J’espère bien être dans le jeu. J’aimerais gagner une étape mais ce n’est pas facile. Il faut que tout se déroule parfaitement le Jour-J car tous les meilleurs Espoirs sont là”.

Ces dernières semaines, l’habituel coureur du Team ColoQuick a fait ses débuts avec la Cofidis, en qualité de stagiaire, lors de deux épreuves belges : le Tour de Louvain et le Circuit Franco-Belge. Deux compétitions qu’il n’a pas terminées. “C’était bien mais ça ne s’est pas passé au mieux pour l’instant, regrette-t-il brièvement. C’était quand même sympa, l’équipe était top avec moi mais ça me fait du bien de performer ici au Tour de l’Avenir”, appuie Sebastian Kolze Changizi, comme pour sous-entendre qu’il avait, peut-être, perdu un peu confiance lors de ces deux expériences à très haut niveau. “Courir avec une WorldTeam, c’est différent, bien sûr, mais au final, on parle de coureurs qui ont deux bras et deux jambes. Comme mes coéquipiers danois ici”.



Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Sebastian Kolze CHANGIZI