Anastasiya Kolesava veut rester au Stade Rochelais
Sale journée pour le Stade Rochelais-Charente Maritime, jeudi, à l’occasion de la troisième étape du Tour de l’Ardèche (2.1). Après deux premières journées réservées aux sprinteuses, cette étape vallonnée a récompensé les attaquantes et une première sélection s’est opérée pour le classement général. Malheureusement pour les jaune-et-noir, aucune fille de la Conti charentaise n’est parvenue à prendre le bon coup, ni même à figurer dans le premier peloton d’une quinzaine d’éléments. “Après deux premières étapes au sprint, ça a bougé un peu plus cette fois-ci. Il y avait de belles choses à faire, c’est sûr. On se doutait que ça pouvait être une étape intéressante pour nous, on en avait parlé au briefing”, expliquait, après coup, Anastasiya Kolesava pour DirectVelo, au terme de l’étape. “Malheureusement, on n’avait simplement pas les jambes ou on a manqué de vigilance au moment le plus important et on a loupé la bonne échappée. Nos grimpeuses n’ont pas été en mesure de suivre les coups, c’est dommage mais on a quand même essayé de limiter la casse en vue du classement général”.
24e de cette étape, la Biélorusse a terminé à 2’32” de la lauréate, dans un deuxième peloton, en compagnie de Marine Allione et Natalie Grinczer. De son côté, Séverine Eraud a terminé encore plus loin. Une vraie déception pour l’ensemble du collectif. Mais pas de quoi décourager Anastasiya Kolesava, bien qu’elle aurait elle aussi aimé mieux faire en début de semaine. “Je verrai si j’ai d’autres opportunités cette semaine mais la plus belle est peut-être passée lors de la deuxième étape. Je pense qu’il y avait la possibilité de faire mieux”, relate celle qui a pris la 14e place à Montélimar (Drôme).
Toujours est-il qu’en cette fin de saison, l’athlète de 22 ans se sent toujours en jambes. Une bonne nouvelle pour les étapes à venir. “Je sais que certaines filles commencent à être en perte de vitesse à cette période de l’année mais pour moi, c’est plutôt l’inverse. Il m’a fallu du temps pour me mettre dedans et pour m’adapter en début de saison. Mais maintenant, ça va mieux. J’ai trouvé le rythme et je me sens bien en cette fin de saison”. Après des premiers mois difficiles au sein de sa nouvelle équipe, elle promet se faire à son nouvel environnement, petit à petit. “Je commence à comprendre un petit peu le français maintenant, mais j’échange quand même surtout en anglais avec les filles et le staff. Je veux rester dans l’équipe l’année prochaine, je me sens bien ici”. En attendant, il lui restera peut-être une opportunité de briller d’ici lundi prochain, sur les routes du Tour féminin de l’Ardèche.