Siim Kiskonen a des envies d’ailleurs
Siim Kiskonen connaît une période faste. En une dizaine de jours, l’Estonien a remporté le Circuit des Champions à Aubière et le Grand Prix des Grattons. Entre-temps, le sociétaire de l’EC Saint-Etienne Loire a terminé 5e d’une étape des 3 Jours de Cherbourg et ce vendredi, il a fini sur le podium de la première étape des 4 Jours des As-en-Provence (voir classement). “Ça se passe très bien. J’aime beaucoup la fin de saison. Je ne suis pas surpris d’être fort à ce moment-là“, déclare-t-il au micro de DirectVelo.
Après sa 3e place en février lors d’une épreuve des Boucles du Haut-Var (lire ici), le Balte de 25 ans a vécu un printemps compliqué. “J’ai eu une blessure après la Vienne Classic. Je suis tombé sur le dos. Au début, j’ai continué à m’entraîner très fort et ça allait de pire en pire jusqu’à ce que je m’arrête. Je n’ai pas couru pendant un mois et demi. J’ai commencé à aller mieux après le Championnat national (où il a pris la 2e place, NDLR)“.
« J’AI EU LA CHANCE DE PROUVER CE DONT J’ÉTAIS CAPABLE »
Ce vendredi, lors de la première étape des 4 Jours des As-en-Provence, Siim Kiskonen a suivi une contre-attaque pour revenir sur la tête à environ 70 kilomètres de l’arrivée. “J’ai été un peu surpris de comment ça s’est passé. Je ne suis pas allé dans la première échappée. Quand je me suis retrouvé dans le contre, il y avait un écart de deux minutes. Mais il y avait de très forts coureurs dedans et je savais qu'on allait rentrer“. Comprenant 35 éléments, le groupe s’est réduit à seize unités et n’a plus bougé dans le final. “Je pensais que ça allait attaquer. Nous avions des informations comme quoi l’écart n’était que de 30“. Les voitures n’étaient plus derrière. On a commencé à stresser et à rouler de nouveau“.
À l’arrivée, il a été battu par Pierre Gautherat (SCO Dijon-Team Materiel-velo.com). “Chaque année en France, il y a un nouveau coureur comme lui qui me bat au sprint“, souffle l'Estonien, qui effectue sa sixième saison dans l’Hexagone (voir sa fiche DirectVelo). “J’ai fait beaucoup de courses ici, j’ai eu la chance de prouver ce dont j’étais capable. L’an prochain, je ne pense pas que je continuerai dans le peloton amateur français. Je veux changer“. En novembre, il reprendra les études dans le développement des logiciels mais il ne compte pas pour autant délaisser le vélo. “Je ne vois pas pourquoi j’arrêterais si j’ai de bonnes jambes“. Siim Kiskonen espère rejoindre une Continentale étrangère. “J’ai essayé de contacter des équipes en dehors de la France. J’aimerais participer à plus de courses UCI. Le niveau des courses amateurs est si dur… C’est plus facile de faire des Classe 2 ailleurs“.