Après avoir trusté les trois différentes places sur le podium des Boucles du Haut-Var lors des deuxième et troisième épreuves via Mattis Lebeau, Antoine Aebi et Clément Carisey, Charvieu-Chavagneux IC est monté une nouvelle fois sur la boîte, ce mercredi midi, lors du chrono par équipes de l'épreuve (voir classement). “Ça montre qu’on a une équipe forte et qu’on est en forme en ce début de saison. On ne l’avait pas préparé, mais on savait qu’on pouvait le faire", avoue Clément Le Boetez au micro de DirectVelo. Pour Clément Carisey, il était possible de viser plus haut. “On ne savait pas du tout où on allait se situer. On finit à 22 secondes. En repérant un peu mieux, c’était possible de grappiller du temps. En plus, dans la rampe finale, on a perdu du temps car j’ai roulé à plat lors des 600-700 derniers mètres". 

Les rose-et-noir se sont rendus sur le contre-la-montre par équipes entre deux sorties. “On est venu en vélo et on repart de la même façon. On est arrivé 15-20 minutes avant sur l’aire de départ, on n’a pas réalisé de reconnaissance. C’est une journée avec un bon effort maximal au milieu de la sortie", glisse l’ancien professionnel. Les six coureurs alignés sur cet exercice seront les mêmes, samedi, lors de la première manche de la Coupe de France au Grand Prix du Pays d’Aix. Dans cette perspective, le coureur de 30 ans voyait d’un bon œil l’utilisation de montures traditionnelles. “Ça nous évite de faire un gros effort sur un vélo qui n’est pas le même. Chez les amateurs, à part les purs spécialistes, très peu roulent avec des vélos de chrono. Musculairement, ça aurait fait du mal. Et logistiquement, ça évite de descendre avec plein de vélos. C’est avantageux". Clément Le Boetez voit différemment cet aspect. “C’est un peu dommage, ça aurait été mieux avec les vélos de chrono". 

L’ancien pensionnaire de l’Océane Top 16 a apprécié que l’organisation des Boucles du Haut-Var propose un contre-la-montre par équipes. “C’est une bonne chose. On n’en a pas souvent, c’est même rare à part le Chrono 47". Son expérimenté coéquipier acquiesce. “Ce sont des épreuves qu’on n’a pas trop tout au long de l’année. C’est bien pour les jeunes. Il n’y avait pas de virages dangereux, la route était complètement fermée. L’organisation était bonne. Il y avait de quoi faire, la technique avait son importance". Pour le Chrono 47 du 1er mai, les Isérois se prépareront cette fois-ci spécifiquement avec un mini stage chrono, quinze jours avant l'épreuve.