Amandine Fouquenet a réussi l'exploit de rouler au sec dimanche matin, jour de la manche de N1 aux Boucles Guégonnaises. Mais pas pendant la course. Elle est venue au départ depuis Ploërmel à vélo avant d'y retourner, toujours à vélo, après la cérémonie protocolaire. Deux fois quinze bornes pour rallonger un peu.

Mais entre ces deux sorties sous le soleil, la représentante d'Arkéa s'est pris la saucée et les giboulées, comme les autres participantes. La gabba noire était la bienvenue sur son maillot rouge mais pas assez large pour cacher la pancarte dans le dos. "J’ai essayé de sortir plusieurs fois, sans résultat, je me doutais que ça allait être compliqué de sortir", explique-t-elle pour DirectVelo.

« J'ÉTAIS VENUE POUR AUTRE CHOSE »

En tête de la course, Julie Bego et Ségolène Thomas ont dominé un peloton qui n'a jamais vraiment organisé une poursuite. Dans le dernier tour, il restait donc la 3e place à jouer. "Je me suis dit « maintenant, allez, il faut tenter ! ». Je n’ai pas attaqué au même endroit que les autres fois. J’ai réussi à sortir. Une fois que c’était parti avec plusieurs filles, on pouvait aller loin et vite. Je suis assez satisfaite d’avoir réussi à faire 3e au final mais j'étais venue pour autre chose", commente-t-elle.

La Championne de France Espoirs et sa coéquipière Maurène Tregouët sont venues à Guégon pour courir. "C’est toujours mieux que de s’entraîner comme on n’avait pas d’épreuves au calendrier avec Arkéa. Le niveau N1 est bon mais ça court différemment", observe-t-elle. Amandine Fouquenet espère que ces bornes et ces efforts vont lui servir pour ses prochaines compétitions, le GP de l'Escaut, Paris-Roubaix, la Ronde de Mouscron, la Flèche Brabançonne et Liège-Bastogne-Liège. À Guégon, elle s'est aussi entraînée aux draches du nord.