Matys Grisel était sacrément en jambes, ce dimanche, sur les pavés de la Pévèle Classics. Le Picard est parvenu à prendre place sur le podium (voir classement) après s’être montré particulièrement généreux durant l’épreuve. “J’ai décidé de partir en échappée avant le premier secteur, j’ai réussi à le faire”, rappelle-t-il à DirectVelo au moment de revenir sur sa course. Mais alors qu’il avait une quinzaine de secondes d’avance sur ses poursuivants, il n’a pas pris la bonne route à la sortie d’un secteur. “J’ai fait un tout droit au lieu de tourner”, rigole-t-il après coup.

Une erreur qui lui a coûté des efforts supplémentaires et, sans doute, de l’influx nerveux. “Je me suis retrouvé dernier du peloton et j’ai dû faire beaucoup plus d’efforts que les autres pour revenir à l’avant. Mais c’est de ma faute. J’ai remonté les groupes malgré tout. Puis je me suis retrouvé dans le coup pour la gagne”. Présent dans l'échappée de six coureurs qui est allée au bout, il n’a pas pu faire grand-chose face à la supériorité des Acrog-Tormans, qui étaient trois à l’avant. Ainsi, il a été contraint de laisser filer le Néerlandais Senna Remijn dans les tout derniers instants de la course. “Il est parti dans le dernier kilomètre, on s’est fait avoir. Du coup, je suis très content de faire 2e mais quand même frustré…”.

Après s’être senti très bien techniquement sur l’épreuve, il assure que cette expérience n’annonce “que du bon” pour Paris-Roubaix, son grand objectif. “On verra bien ce que ça peut donner. Tout peut arriver là-bas, avec des crevaisons ou autre. Je ne pense pas forcément à la gagne mais j’aimerais y faire un résultat”.