Théo Laurans sera plus que le régional de l'étape, dimanche, au Tour du Gévaudan. Le représentant de Morbihan Fybolia GOA est citoyen de Mende mais il a aussi aidé à tracer le parcours. "Je le connais par cœur", glisse-t-il à DirectVelo. Il a concoté un comité d'accueil particulier pour ses collègues de N1. "Il y a des parties sinueuses, la bosse de la Malène, 3 km à 10% et la Montée Jalabert, ça va surprendre quelques uns mais on verra comment se déroule la course". La montée mythique depuis 1995 n'est toutefois pas la partie du parcours qu'il connaît le mieux. "Je ne fais jamais la Montée Jalabert car j'habite au pied, donc soit je dois la descendre pour rentrer ou alors démarrer par là".

Le coureur de 20 ans disputera la troisième manche de la Coupe de France N1 sur la lancée du Tour de Bretagne terminé à la 28e place, dans le même temps que le 17e et à 7" de la 10e place. "Je n'avais jamais fait une course aussi longue. Je m'attendais à bien récupérer mais pas aussi bien". Son travail au service de ses coéquipiers depuis le début de saison l'a bien aidé pour arriver en jambes dans la course 2.2. "Bosser pour les autres m'a donné la forme, pour le Tour de Bretagne et le Gévaudan où j'espère profiter de ma condition". Ce bon comportement lui donne aussi des envies pour "jouer le classement général dans les courses à étapes comme le Tour du Piémont Pyrénéen, la Ronde de l'Isard où ça grimpe plus qu'en Bretagne, ou encore le KBE".

Entre les deux rendez-vous, l'important était de bien récupérer. "Je vais couper un ou deux jours, prévoyait-il à la fin du Tour de Bretagne. Je vais me concentrer sur le Gévaudan dans le but de rapporter des points". Son équipe n'était pas à la fête au Chrono 47 (lire ici) et elle pointe à la 16e place, la dernière qui permettra d'aligner cinq coureurs au départ du Championnat de France. Le couperet tombera après le Tour du Gévaudan.