Cofidis : « Transformer ça en motivation »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Avec à peine une cinquantaine de kilomètres entre le service-course situé à Villeneuve d'Ascq et Cassel, le Championnat de France 2023 est très particulier pour la formation Cofidis. D’autant plus avec un manager, Cédric Vasseur, né à Hazebrouck, qui accueille le départ des différentes courses. “On a fait la reconnaissance début janvier, si ça avait été en Auvergne on ne l’aurait pas fait, je pense”, sourit Guillaume Martin au micro de DirectVelo, alors que lui et ses coéquipiers avaient repéré le circuit en marge de la présentation de la formation nordiste. 

DU COFIDIS À TOUS LES COINS DE RUE

Depuis le début de la semaine, il est difficile de ne pas voir le logo de la société Cofidis dans les rues d'Hazebrouck et de Cassel. “Cofidis est sponsor de la course, on voit des banderoles partout. Il y a aussi le fan-club de l’équipe qui est venu pour les Femmes et pour les Hommes donc ça c’est aussi important”, dit Victoire Berteau. “On est à la maison donc forcément on a de la motivation et un peu de pression supplémentaire”, reconnaît Axel Zingle.

Avec douze saisons pro dans les jambes, Pierre-Luc Périchon n’est pas du genre à stresser avant une course. “Personnellement, la pression ça fait longtemps qu’elle a disparu. Mais forcément, l’équipe a envie de bien faire. Je ne sais pas si c’est de la pression, mais on va essayer de transformer ça en motivation”. Pour le staff, il n’y aura pas besoin de trop en faire pour motiver les coureurs. "Il n’y a pas besoin de trop répéter notre discours, c’est déjà dans la tête de tout le monde. Je pense que les coureurs qui sont en capacité de gagner l’ont en tête depuis un moment et leur ressasser, ça serait leur mettre de la pression inutile”, estime Benjamin Giraud, directeur sportif pour la première année chez Cofidis.

À LA RECHERCHE D’UN PREMIER TITRE

Nord de la France ou pas, les coureurs de Cofidis connaissent l’importance d’un tel rendez-vous pour une équipe de l’Hexagone. “Personnellement, je suis motivé bien sûr, mais ça serait le cas si on était en Bretagne, en Normandie ou dans le sud, assure Guillaume Martin. Un Championnat de France, c’est toujours une course importante. Il y a des attentes particulières mais on fait toujours le maximum et ça sera le cas cette année, autant que les années précédentes”.

Cofidis court depuis 1997 après le premier maillot tricolore de son histoire. “On est souvent passé à côté. Il ne nous a pas toujours manqué la même chose pour gagner, parfois la réussite, parfois un peu la cohésion de groupe, un peu de tactique ou encore un peu de jambes. Ce n’est jamais simple d’aborder un Championnat, il y a toujours des intérêts individuels”, reconnaît Pierre-Luc Périchon. Pour les féminines, “ça serait vraiment magique d’avoir ce maillot bleu-blanc-rouge” pour la deuxième saison d’existence. Les deux équipes pourront compter sur un précieux soutien. “On est à la maison, on aura le public derrière nous”, imagine Victoire Berteau. Ça ne sera pas de trop sur le difficile circuit de Cassel.

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Portrait de Victoire BERTEAU
Portrait de Guillaume MARTIN
Portrait de Pierre-Luc PÉRICHON
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