St-Michel-Mavic-Auber 93 va devoir s’adapter

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Bis repetita pour les filles de St-Michel-Mavic-Auber 93. Après une première journée frustrante (lire ici), et bien qu’elles n’aient pas démérité, les représentantes de la Conti francilienne ont vécu, lundi, un scénario quasi similaire à celui de la veille. La Canadienne Simone Boilard a été une nouvelle fois la meilleure représentante de l’équipe mais elle n’a toujours pas pu suivre le groupe des plus costaudes jusqu’au bout, même s’il ne lui en a pas manqué énormément. Quant à la leader Coralie Demay, elle a de nouveau concédé plusieurs minutes (voir classement).

“Hier (dimanche), ce n'était pas une étape qui avantageait Coralie (Demay) parce que ce n’était pas forcément ce qu’elle aime, ces parcours qui sont plats une bonne partie de la journée avant une côte punchy dans le final. Je me doutais que ça allait donner un résultat comme celui-là”, tient à rappeler Charlotte Bravard, la directrice sportive de l’équipe, pour DirectVelo quelques minutes après l'arrivée. “Aujourd’hui j’ai vu qu’elle était à bloc… C’est le vélo. On souhaitait que Simone (Boilard) passe également avec les meilleures pour le sprint mais elle n’a pas réussi à le faire. C’est un bilan mitigé mais il n’y a que deux étapes de faites !”, relativise l’ancienne Championne de France Élites sur route.

« SE TROUVER UN NOUVEL OBJECTIF »

Charlotte Bravard attendait autre chose mais elle n’est pas totalement surprise pour autant. “On voit que le Tour, c’est comme chez les hommes, c’est une course à part. Ça roule à bloc et tout le monde est motivé fois mille”. Alors que Coralie Demay espérait une belle place au général, là voilà déjà repoussée à 6’02” de Lotte Kopecky après deux étapes.

Alors comment réagir désormais ? “On va essayer de faire autrement ces prochains jours. On peut avoir plusieurs objectifs. Il y a les maillots distinctifs et plein d’autres choses… Il faut sans doute se trouver un nouvel objectif et surtout ne pas se mettre dans une spirale négative”. Car, après tout, il n’y a pas à rougir d’être légèrement en retrait à la pédale face aux toutes meilleures mondiales. “C’est dommage pour aujourd’hui, on aurait voulu que ça sorte un peu plus mais avec le vent de face sur toute l’étape, c’était compliqué de faire un écart et de pouvoir jouer avec le peloton”. Mais les Franciliennes pourraient se montrer offensives dans les jours à venir.

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