Albert Philipsen : « Je ne suis pas qu’un coureur de Classiques »
Malgré la grosse accélération de Paul Seixas dans la Corniche du Valromey, Albert Philipsen n’a pas flanché lors de cette dernière étape de l’Ain Bugey Valromey Tour. “Il était très fort, il m’a poussé dans mes retranchements dans la longue montée pentue. J’ai eu un peu peur car il est plus léger que moi. Heureusement, j’ai pu rester dans sa roue“, confie au micro de DirectVelo le sociétaire de Tscherning Cycling Academy.
Le duo s’est détaché à 53 kilomètres de l’arrivée et n’a plus été rejoint. “Quand on est partis, on a pris un bon rythme et on a creusé un bel écart qu’on a pu maintenir. C’était parfait“. À l’arrivée de l’étape, c’est Paul Seixas qui s’est imposé, tandis que le Danois de 17 ans s’est adjugé la 36e édition de l’épreuve (voir ici). “Je suis vraiment content de gagner. C’est ma deuxième plus grosse victoire après le Mondial. C’était un gros objectif cette année de valider ce test. C’est une bonne confirmation que je ne suis pas qu’un coureur de Classiques, mais que je peux suivre les meilleurs grimpeurs et courir pour le classement général. Je le prouve à moi-même ainsi qu’aux autres gens. C’est important pour le futur“.
D’ici la fin de la saison, Albert Philipsen va tenter de conserver ses deux couronnes mondiales, en VTT fin août en Andorre et sur la route fin septembre à Zurich. “Je vais aussi viser le chrono du Mondial". Puis il passera pro en 2025 dans la WorldTeam Lidl-Trek où il a signé quatre ans. “Ce sera une grosse marche à franchir. Je dois encore prendre de l’expérience“.