Classée 6e de la finale du keirin, dimanche soir, la Française Mathilde Gros était déçue après sa course (voir classement). "J'y ai cru jusqu'au bout. Je me suis dit que c'était pour moi. J'ai suivi l'Allemande Léa-Sophie Friedrich. Je me suis fait enfermer dans la boite. Après, ce n'était plus possible de sortir. Je n'ai pas pu produire mon effort là où je le voulais", déplore-t-elle au micro de DirectVelo. La Provençale savait qu'ayant tiré le numéro 1, elle aurait la tâche difficile. "Tu sais bien que tout le monde va revenir. J'ai choisi la roue de l'Allemande car je m'étais dit qu'elle allait en mettre. Je savais que la Colombienne allait arriver aussi. Aucune porte ne s'est ouverte".

Un dénouement décevant après avoir lutté pour arriver en finale. "Ce n'était pas gagné au matin. C'était passé de justesse en qualifications et en quarts. De plus, on n'a pas fait une bonne vitesse par équipes. Du coup, ça a mal lancé la compétition. On voulait faire Top 8 pour avoir un deuxième tour pour prendre nos repères sur la piste".

LA VITESSE INDIVIDUELLE SUR TROIS JOURS

Comme chaque Mondial avant les Jeux, le niveau augmente. "A Berlin, avant Tokyo, c'était la même chose. Ça se joue à des détails au sprint et en endurance. La finale du keirin n'était pas la même que l'an dernier. Il y a des filles qui montent en puissance. Je regarderai la vidéo pour voir comment m'améliorer d'ici Paris".

Ce lundi, l'athlète de 24 ans entame la défense de son titre en vitesse individuelle. "Je ne suis pas occupée avec ça dans ma tête. J'ai gagné l'an dernier et personne ne pourra me l'enlever. C'est un autre tournoi qui commence, c'est pour ça qu'il y a des dates à chaque titre. Ce sera long sur trois jours (qualifications lundi, 1/8 et 1/4 mardi, 1/2 et finale mercredi, lire ici). On va y aller, étape par étape et on verra bien où ça nous mène".