Michaela Drummond n’est pas passée loin d’ouvrir son compteur de victoires au niveau UCI. Mais comme lors de la Schwalbe Classic, en Australie, en tout début d’année, la Néo-Zélandaise doit se contenter du premier accessit, cette fois-ci lors de la première étape du Tour de l’Ardèche (2.1). Pour ce faire, il a d’abord fallu que ses coéquipières s’emploient pour permettre au peloton de revenir sur l’imposante échappée de onze filles qui était à l’avant depuis, environ, la mi-course. “J’étais très heureuse que l’on ait pu rentrer sur le groupe de tête. L’équipe a roulé très fort dans le final pour que ça rentre. On peut être plutôt satisfaites car franchement, à 20 bornes de l’arrivée, je n’aurais jamais imaginé qu’on serait rentrées. L’écart était important et il n’y avait pas beaucoup d’équipes pour rouler, témoigne après coup, pour DirectVelo, l’athlète de 25 ans. Human Powered Health roulait puis on y est allé aussi, avec une ou deux filles de la BePink. Quand c’est passé sous les 1’30”, on s’est dit que c’était jouable”.

Le peloton est finalement rentré à quelque cinq kilomètres de la ligne et après le gros travail de sa formation espagnole Farto-BTC, elle a mis tout ce qu’il lui restait dans les jambes dans la dernière ligne droite, à Ruoms. “C’était serré ! J’étais très bien placée. Je savais que Daria (Pikulik) serait l’une de mes adversaires les plus sérieuses au sprint massif. Je pensais vraiment que ça le ferait, pendant un court instant, mais elle est passée avec beaucoup plus de vitesse et m’a passée avant la ligne. C’est dommage mais il reste encore six opportunités de gagner”, rappelle-t-elle avec le sourire.

Le Tour de l’Ardèche s’annonce en effet encore très long et elle aura peut-être une autre occasion de sprinter dès ce mercredi, à Nîmes (Gard). “L’objectif principal sera de décrocher une victoire d’étape cette semaine, bien plus que le général. Normalement, si tout se passe comme prévu, il devrait y avoir encore quelques possibilités au sprint. Ce serait top pour moi. Mais on aura aussi de quoi faire en montagne avec nos grimpeuses”.