Amandine Vidon doit travailler la course à pied
Amandine Vidon n’a pas vécu à Flamanville son meilleur week-end de Coupe de France depuis le début de l’hiver. Celle qui a gagné une manche à Albi (Tarn) au mois de novembre n’était pas à son avantage avec ces conditions boueuses. “Ce week-end, ça a été compliqué pour moi. Les conditions étaient vraiment dures. Je ne suis pas très à l’aise en course à pied et pour le coup, on était souvent à côté du vélo et pas dessus”. Après avoir terminé 6e le samedi puis 9e le dimanche, elle est consciente qu’elle va devoir travailler ce point faible. “Pour la course à pied, c’est dur à combler. C’est clairement l’un de mes points faibles. Je sais que je dois encore m’améliorer là-dessus mais c’est rassurant de savoir qu’il y a des points spécifiques à bosser”.
Cependant, la sociétaire du Team Fima-RDV Bikeshop Alian n’est pas inquiète sur sa condition physique “J’ai fait 15e en Coupe du Monde sur le même circuit la semaine dernière (voir classement), dans d’autres conditions. Ça prouve que ça va bien quand même”. Elle tire ainsi un bilan très positif de sa saison jusque-là. “Je termine tout de même 2e de la Coupe de France. C’est un résultat qui récompense mon bon début de saison. Le bilan reste bon. Je n’aurais pas imaginé gagner une manche. J’ai fait trois podiums dont une victoire alors que j’espérais éventuellement un podium. C’est vraiment cool !”.
La Rémoise a maintenant les yeux tournés vers le Championnat de France qui se tiendra sur le circuit de Camors, un circuit qui lui a déjà réussi par le passé. “Le Championnat de France est un objectif. Même s’il y avait toutes les filles ici ce week-end, on ne peut pas vraiment se rendre compte de ce que ça va donner à Camors. Ce sera sûrement différent. Camors, j’y ai réalisé mon premier podium en Coupe de France l’an passé, j’en garde de bons souvenirs”. D’ici là, elle s’alignera sur des manches de Coupe du Monde, à commencer par celle de Namur, ce dimanche.