Léonard Cosnier n'entraînera plus le pôle France endurance de Bourges à partir du 31 janvier 2024. D'ici là, il continuera de remplir ses missions comme encadrer le stage endurance de fin décembre à Saint-Quentin-en-Yvelines (voir ici) et d'entraîner les six filles et trois garçons du Pôle France endurance. Après le non-renouvellement du contrat de Yann Le Boudec, l'autre entraîneur du Pôle quitte la structure. Pendant toute sa mission, l'ancien DS de Côtes d'Armor-Marie Morin et du BIC 2000 a entraîné Marie Le Net, Victoire Berteau, Donavan Grondin, les poursuiteuses par équipes vers leur quête de titre mondial chez les Juniors et les poursuiteurs vers un record du monde. Il explique à DirectVelo les raisons de son départ.

DirectVelo : Pourquoi quittes-tu le Pôle de Bourges et la FFC ?
Léonard Cosnier : C'est une décision personnelle. J'avais envie de voir autre chose, cela fait huit ans que je suis à la FFC mais je n'étais plus forcément en phase avec le choix de la Direction technique nationale.

Est-ce que le départ de l'autre entraîneur Yann Le Boudec, dont le contrat n'a pas été renouvelé par la FFC, est une cause de ton départ ?
Il ne faut pas voir de lien entre mon départ et celui de Yann mais ça a été un coup sur la tête. Les raisons de mon départ sont différentes. C'est un choix personnel, je ne pars pas fâché et je n'ai pas envie d'incriminer quelqu'un.

« UNE BELLE EXPÉRIENCE D'ÊTRE EN ÉQUIPE DE FRANCE PISTE »

L'annonce de poste qui est sortie pour un poste de CTS pour le pôle France de Bourges concernait le poste de Yann Le Boudec ou le tien ?
C'était pour le poste de Yann. La fédération n'était pas encore au courant de mon départ. Il y aura donc deux personnes recrutées par cette annonce.

Qu'est-ce que t'ont apporté ces années à Bourges ?
J'ai énormément appris à la FFC en termes de performance, en travaillant avec Steven (Henry), Sam (Monnerais) et la cellule performance de la fédération. J'ai acquis une expérience qui m'a permis de m'améliorer. Au début de ma carrière, j'étais DS sur la route mais les opportunités de carrière m'ont orienté vers la piste et je ne le regrette surtout pas. C'est une belle expérience d'être en équipe de France piste.

Es-tu tenté par une expérience à l'étranger ?
J'aurais pu être tenté mais j'ai retrouvé un poste en France, mais à l'avenir, oui, ça peut me tenter. Mon but c'est surtout d'accompagner au mieux les athlètes pour qu'in fine, ils s'épanouissent dans leur activité.