Positionnée en septième ligne (sur neuf) sur la grille de départ ce mardi à la Coupe du Monde de Gavere, Anaïs Morichon s’est installée dans le Top 30 à l’issue du premier des cinq tours, pour ne plus le quitter (voir classement). “Vu que je n’ai pas beaucoup de points UCI comme je n’ai pas fait le début de saison, je suis partie dans les dernières. Le premier tour a vraiment été très compliqué. J’étais dans un faux rythme. Je n’avais pas le choix, je devais remonter fille après fille. Mais j’étais déjà à deux minutes des premières à la fin du premier tour, ce n’est pas évident…“, explique au micro de DirectVelo la sociétaire d’Arkéa Pro Cycling.

L’athlète de 24 ans a tout de même senti une amélioration physique depuis la dernière manche, samedi à Anvers. “Au niveau des sensations, ça allait beaucoup mieux qu’il il y a trois jours. Avant Anvers, j’avais fait une grosse semaine juste avant de partir. Du coup, je n’avais pas trop de jus et de force. Je me suis dit : « Ce n’est pas grave, c’est la préparation »“. Elle a été à son aise sur ces deux circuits totalement différents entre le sable d’Anvers et la boue collante de Gavere. “J’adore le sable, ça ne m’a pas déplu. Aujourd’hui (mardi), il fallait de la force, ça s’est bien passé“.

Ses deux prochains rendez-vous auront lieu l’année prochaine, toujours en Belgique, à Coxyde et Zonhoven les 4 et 7 janviers prochains. “J’espère monter en puissance“. Et ce dans la perspective du Championnat de France à Camors (Morbihan) sur un parcours qu’Anaïs Morichon connaît bien. “L’année dernière, j’avais gagné deux fois là-bas en Coupe de France. C’est un circuit qui me plaît".