Pim RONHAAR

Baloise Trek Lions

Vainqueur - notre photo -

« J’ai bien géré mon effort. J’ai imprimé un tempo très élevé avant la montée. Dans la côte, j’ai tout donné. Ensuite, il fallait bien passer les virages. Je savais que ça se jouerait sur des détails et j’ai été parfait. C’était mieux pour moi qu’on effectue le chrono sur des vélos traditionnels car je m’entraîne rarement sur la monture de contre-la-montre. D’une manière générale, je pense qu’un prologue doit se faire sur un vélo normal. C’est bien d’avoir cette pression d’être le favori après ma victoire à la Flèche du Sud. Dans l’équipe, nous avons perdu Lars (Van der Haar) aujourd’hui car il était malade. Nous ne sommes que cinq, ce sera vraiment dur de contrôler la course. Demain, il y a 70 % de chance que ça arrive au sprint. On fera de notre mieux pour contrôler au début et on espère que d’autres équipes nous aideront ensuite. Je me concentre surtout sur l’étape de samedi où j’espère pouvoir attaquer dans la dernière montée afin d’obtenir des secondes supplémentaires d’avance. C’est dommage qu’il n’y ait pas une grosse étape de montagne comme ces dernières années, je l’attendais avec impatience, mais il y a quand même de quoi faire, je ne me plains pas ».

P. RONHAAR

Oscar NILSSON-JULIEN

AVC Aix-en-Provence

4e

« J’ai regardé le profil. On a beaucoup parlé entre nous. On s’est dit qu’il fallait être à bloc en haut de la bosse. Après c’était technique avec la descente, il fallait gérer jusqu’à la fin. J’adore les chronos, je suis très bien posé sur mon vélo de route, ça m’a peut-être avantagé. J’avais le temps de Clément (Izquierdo) en point de repère. Par contre, on n’avait pas de radio comme les autres équipes, donc c’était un peu aux sensations. Je me sentais assez bien à Paris-Troyes. Vu qu’on est assez nombreux dans le Top 20 de ce prologue, on aura plusieurs cartes ces trois prochains jours, avec en plus notre sprinteur Manu (Emmanuel Houcou). Les cols ne sont pas trop longs sur cette épreuve. Notre directeur sportif Evaldas Siskevicius adore qu’on joue à l’avant et ça permet aux autres d’être plus tranquilles dans le peloton ».

O. NILSSON-JULIEN