Oscar NILSSON-JULIEN

AVC Aix-en-Provence

21e de l'étape à 7" et maillot jaune

« Dès le début, nous étions offensifs, nous voulions être dans l'échappée mais ça ne part pas. On reste donc dans le peloton en restant bien placés. L'allure très rapide me convenait très bien, c'était comme la piste. À 3-4 kilomètres de l'arrivée, je suis pris dans la chute du maillot jaune. Je dois donc rentrer sur le premier groupe avec l'aide d'un Suisse. J'étais déjà à bloc avant la bosse. Dans la bosse, des coureurs pètent devant moi et j'arrive à 7" des premiers mais j'étais vraiment bien et c'est super que Clément (Izquierdo) gagne. Être maillot jaune d'une 2.2, ça montre ma progression. J'ai quitté le programme anglais il y a un an. J'ai pris un nouveau coach, ça a mis du temps mais ça se met en marche.

Pour demain, ça s'annonce bien. Nous sommes plutôt une équipe qui attaque pour défendre. Avec Jean-Michel (Bourgouin), le briefing est toujours un peu court. On laisse aller notre imagination. Si ça arrive au sprint, Manu (Emmanuel Houcou) est très capable et on peut aussi jouer la carte de Clément. Mais c'est sûr qu'on va s'amuser ».

O. NILSSON-JULIEN

Eli ISERBYT

Pauwels Sauzen-Bingoal

7e de l'étape

« J’aime rouler en France. C’était une belle étape. Au début, nous empruntions des routes larges et avec le vent favorable, ça roulait très vite. Je me souvenais très bien des deux montées avant l’arrivée.

J’avais de bonnes jambes, j’ai essayé de sortir dans la dernière côte à 300 mètres du sommet avec un autre coureur. Mais derrière, ils ont roulé très fort et sont revenus sur nous, c’est dommage. La descente finale n’était pas simple. Au sprint, j’ai donné le maximum. Sur la route, mon objectif du mois de juin sera le Tour de Belgique, et aussi de préparer la prochaine saison de cyclo-cross ».

E. ISERBYT

Alexis GUÉRIN

Philippe Wagner-Bazin

13e de l'étape

« C'était une étape très nerveuse avec beaucoup d'attaques, dans l'équipe on a tous essayé de prendre des coups pour rendre la course difficile. Dans le final, tous mes coéquipiers ont fait le travail pour essayer de durcir la course au pied de la bosse. On pensait que c'était moins roulant que ça, malheureusement, ça n'a pas provoqué de gros écarts. Je pense qu'on fait une remontée au général et il reste encore demain pour aller chercher une étape. Toute l'équipe court pour la performance et être devant, c'est la devise de l'équipe, on tache de le faire de la meilleure façon ».

A. GUÉRIN

Kenay DE MOYER

Pauwels Sauzen-Bingoal

Plus combatif

« C'était une étape dure, rapide. C'est rare d'attendre 100 kilomètres avant de voir partir l'échappée. Je suis sorti avec l'Italien (Etienne Grimod) et un autre coureur (Farley Barber) et ensuite le BEAT (Jeroen van Krimpen) nous a rejoints et c'était parti !

Le peloton ne nous a laissé que 1'10", il ne voulait pas répéter la même erreur qu'hier. Il n'y avait pas de moment de récupération avec les bosses. J'ai réattaqué quand j'ai vu qu'un coureur ne passait pas. L'Italien et le Néerlandais ont pris ma roue et on s'est bien entendu. Déjà la semaine dernière à la Puivelde Koerse, j'ai passé 102 km en échappée et je termine 6e. Hier, j'ai tenté d'aller dans l'échappée mais sans réussite ».

K. DE MOYER