Louis Hardouin : « Ça fait suer »
Déjà 2e l’an passé du Tour de Côte d’Or (lire ici) et 2e encore cette année du Tour de Loire-Atlantique ainsi que de la dernière étape, Louis Hardouin a obtenu une nouvelle 2e place en Elite Nationale ce dimanche à l’occasion de la quatrième étape du Tour Nivernais Morvan (voir classements). “Ça fait suer, je n’arrive pas à mettre au fond. Je cherche la victoire et je passe encore à travers pour quasiment rien. Mais le plus fort a gagné, il était costaud, il a réussi à aller au bout. C’est quand même dommage car je gagne le sprint de mon groupe, il y avait moyen de faire mieux“, souffle au micro de DirectVelo le sociétaire du Guidon Chalettois.
L’athlète de 23 ans pensait avoir crevé en début d'étape. “Je suis allé voir mon directeur sportif mais il m'a dit que je n’avais pas l’air à plat. Je suis donc resté derrière les 20 premières bornes“. Avant de remonter à l’avant du peloton au moment idoine lorsque le bon coup s'est formé dans le deuxième GPM d’Eugnes. “J’en mets une dans la bosse et c’est la bonne. Ce n’est pas souvent le cas“. Il s’est retrouvé dans un groupe de treize coureurs. “Au début, je me suis dit qu’on était nombreux et qu’on n’allait pas trop s’entendre. C'était le cas, mais on a quand même vite pris du temps. On a tapé le casque dans les enchaînements des bosses et c’est revenu à 25 secondes. Ça roulait très vite les 30 derniers kilomètres. C’était un mano a mano“.
Au premier passage sur la ligne, Maarten Van Asbroeck (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme) est sorti avant d’être rejoint et dépassé par Mattis Lebeau (Charvieu-Chavagneux Isère Cyclisme). “Tout le monde roulait mais pas trop pour en garder. Il a dû se mettre à fond pour prendre de l’avance et résister. Derrière, pour le sprint, je n’étais pas très bien placé au dernier virage. Je sais que je frotte bien, j’ai filoché. Aux 250 mètres, j’ai enclenché, je me suis dit autant y aller et ne pas avoir de regrets. J’avais de la force, j’étais le plus fort“. 5e de la deuxième étape ce vendredi, Louis Hardouin avait encore de l’énergie à revendre après le contre-la-montre matinal. “Je suis souvent assez bon l’après-midi quand il y a un chrono le matin car je ne suis pas très bon dans cette discipline. Je l’ai quand même fait proprement mais je ne me suis pas déchiré. Je me suis dit qu’il y avait plus à gagner l’après-midi“.