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Damien Bodard : « C'était surtout psychologique »

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Depuis le 4 mai, Damien Bodard ne s'était plus aligné sur la moindre course. Quasiment deux mois plus tard, le coureur du Team LMP-La Roche Vendée a retrouvé la compétition, à l'occasion du Grand Prix de la Sologne des Etangs, manche de Coupe de France N2. "Je ne savais pas trop mes sensations mais finalement, ça ne s'est pas trop mal passé pour l'équipe. Je conserve ma place de leader, ce qui était au-delà de mes espérances. J'aimerais bien gagner le classement, et il reste deux manches que j'aime beaucoup", sourit celui qui est en effet leader individuel du challenge de régularité (voir classement), avant le Tour du Périgord et la Classic Jean-Patrick Dubuisson.

Les problèmes ont commencé au moment des Boucles de la Charente-Maritime pour le vainqueur de la Vienne Classic. "J'ai eu des problèmes d'intestins. Ça m'empêchait de courir. Ça m'est arrivé après les Boucles, je ne pouvais rien digérer, ça a duré un moment". Dans l'immédiat, Damien Bodard n'a pas changé ses plans. "Je pensais que ça allait passer comme ça donc je continuais à rouler. Mais ça ne passait pas du tout, je ne pouvais plus rien avaler". Il a donc fallu poser le vélo durant quinze jours, avant de se remettre en selle début juin. "Ça a mis du temps. C'était surtout psychologique".

« C'ÉTAIT TRÈS COMPLIQUÉ SUR LE VÉLO »

C'est potentiellement un problème personnel qui a déclenché son souci de santé. "J'ai quelque chose dans ma famille qui ne s'est pas très bien passé, ça a donc été difficile. Il y a eu un choc psychologique. C'était très compliqué sur le vélo. Maintenant ça va mieux, la forme commence à revenir petit à petit même si je suis loin de celle d'avant". Compte tenu du parcours facile et cohérent avec ses qualités, Damien Bodard y croyait. "Comme c'était tout plat je me disais que ça pouvait le faire. Et puis il faut défendre la place de leader, ça me tient à cœur. C'est top".

Évidemment, après une telle pause, il aura besoin d'un peu de temps pour revenir à son meilleur niveau, lui qui comptait neuf Top 10 avant son arrêt, avec une 2e place à Redon-Redon. "Il y a plus dégueu, mais il y avait aussi mieux à faire. Il y a encore beaucoup de travail mais ça reste positif, j'étais loin d'être ridicule. C'est déjà pas mal", préfère relativiser celui qui a pris la 6e place ce samedi (voir classement). Damien Bodard a maintenant un nouveau cap. "Il y a surtout le Tour des Deux-Sèvres dans quinze jours, avec Pérenchies qui est aussi important". Pour oublier définitivement les deux derniers mois.

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