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Martin Groslambert : « Ça fait du bien au moral »

Crédit photo Noam Meresse

Crédit photo Noam Meresse

Martin Groslambert revient en forme. Au mois de juin, le pilote du Team JB Brunex Superior Factory Racing a enchaîné les bons résultats. Après sa victoire sur la Coupe de France d’Ussel, l’athlète de 22 ans a signé deux Top 10 en Coupe du Monde, 7e à Val Di Sole (Italie) et 8e à Crans-Montana (Suisse). “J’ai relancé un cycle avec trois week-end hyper satisfaisant qui valide toutes les heures d’entraînement. Ça fait du bien au moral et à la confiance”, avoue-t-il, soulagé, au micro de DirectVelo.

Il faut dire qu’après avoir ramené son premier Top 10 en Coupe du Monde, l’année dernière, sur la manche finale à Mont-Sainte-Anne (Canada), son début d’exercice a été plus poussif. “Forcément, j’ai eu des moments de doute, c’était compliqué. Je savais que le début de saison serait moyen puisque je sortais de la saison de cyclo-cross. Mais ensuite, j’ai traversé un mois de mai compliqué sur le plan personnel, et j’ai eu du mal à me remettre des manches au Brésil”. Son enchaînement de bons résultats brise la spirale négative et confirme qu’il a franchi un palier. “En début de saison, je me cherchais encore un peu au niveau des sensations de course, mais je sentais déjà que j'avais de la force. Là, j'ai réussi à trouver les clés pour performer, ça me libère”.

« UN GRAND CHANGEMENT »

Cette saison, c’est aussi celle du changement d’air pour Martin Groslambert. Le Franc-Comtois a quitté le Team Ornans Supérior, son équipe de toujours, pour rejoindre le Team Suisse de JB Brunex Superior Factory Racing. Alors forcément, il lui a fallu un temps d’adaptation. “C’est un grand changement, je suis parti d’Ornans, une équipe familiale où j’étais depuis longtemps, et je suis passé dans une structure beaucoup plus professionnelle. Ça parle beaucoup allemand et anglais, il y a forcément la barrière de la langue, surtout au début”. Une fois les difficultés passées, Martin Groslambert pense au positif de sa nouvelle situation. “C’est une très belle expérience de partir à l’étranger, j'ai encore plus de moyens pour performer. Je vois ça comme un tremplin pour accéder au très haut niveau”.

Bien relancé, Martin Groslambert pense à la suite. Et ça commencera dès ce week-end, puisqu’ il sera évidemment présent sur la manche de Coupe du Monde, aux Gets (Haute-Savoie). “J’ai envie de bien faire. J’aborde la course assez sereinement, je sais que je suis en forme, je ne veux pas me mettre une pression de dingue”. Et une fois ce rendez-vous passé, place au stage dans une période estivale moins chargée, et avec dans la tête le Championnat du Monde, fin août, en Andorre. “Après les Gets, je serai une semaine en stage avec l'équipe de France, puis j’enchaînerai avec la Coupe de France à Puy-en-Vincent. Pendant la pause sans compétition cet été, j'ai prévu d'aller en altitude. Comme les Mondiaux sont aussi en altitude, ce sera l’occasion de bien les préparer”.

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