Alastair MACKELLAR

Hagens Berman Jayco

2e

« Il n’y avait pas beaucoup d’organisation dans la montée, personne ne voulait imprimer le tempo, il y avait beaucoup d’attaques. Jarno (Widar) notamment était très fort. Je l’ai rattrapé puis c’est revenu de l'arrière. Ensuite, j’ai fini du mieux que j’ai pu. Sur cette courte étape, chacun se battait pour bien se placer dès le départ. Il fallait dépenser de l’énergie pour rester bien placé car tout le monde était frais, bien sûr. Puis la montée a été rapide. 

Je ne savais pas comment allait être ma forme en redescendant d’un stage en altitude. Je suis très content la façon dont les jambes ont répondu. Finir 2e, ce n’est jamais cool, mais je vois le côté positif après un Tour d’Italie décevant. C’est bien de revenir en haut du classement. J’ai vécu un bon Alpes Isère Tour, puis j’ai été très malade la semaine avant le Giro et j’ai dû me battre sur cette course. Ensuite, j’ai eu une courte pause avant de partir à la montagne. Mentalement, j’ai pu recharger les batteries et voir quelques amis. Puis je me suis bien entraîné ces trois dernières semaines ».

A. MACKELLAR

Ludovico CRESCIOLI

Team Technipes #inEmiliaRomagna

3e

« Je suis très content. C’était une course très rapide sur seulement 40 kilomètres. Dans la dernière montée, je me sentais bien. Le gars d’Astana (Ilkhan Dostiyev, NDLR) a anticipé dans les derniers kilomètres et il a fini en solitaire.

Je pense que ce sera dur pour le classement général. Des étapes très dures arrivent alors je préfère prendre la course jour après jour sans trop me projeter. Le Baby Giro ne s’est pas déroulé comme je le voulais car j'y suis arrivé malade et je suis resté affaibli durant la totalité des huit journées de course. Depuis, j’ai repris au Sibiu Tour afin d’effectuer une bonne préparation pour ce Tour du Val d’Aoste ».

L. CRESCIOLI

Jarno WIDAR

Lotto-Dstny DT

8e

« Cette étape était très spéciale comme c’était court et qu’il faisait chaud. Je n’étais pas au top niveau, je ne me sentais pas bien car j’ai chuté dimanche dernier.

Je n’ai pas peur pour la suite du week-end, je suis ici pour m’entraîner et pas pour jouer le classement général. Ce n’est pas mon objectif même si je ferai de mon mieux bien sûr. J’ai attrapé le Covid deux jours après la fin du Baby Giro (qu'il avait remporté, NDLR), j’ai dû ensuite me reposer trois semaines. J'arrive donc au Val d'Aoste avec seulement deux semaines d’entraînement dans les jambes. Mais je ne me mets pas de pression. J’ai quand même fini dans les premières positions aujourd’hui. Dans ces conditions, c’est bien ».

J. WIDAR