Thomas Garel : « C’est une petite victoire de recourir cette saison »
Thomas Garel est de retour à un bon niveau. L’athlète de 22 ans s’est montré en bonne forme sur le Challenge Mayennais le week-end dernier avec une 5e place au général, après trois manches, et une victoire au Grand Prix de Saint-Michel-de-Chavaignes (voir classement), lui qui revient depuis peu d'une blessure qui aurait pu mettre un terme prématuré à sa saison. Le pensionnaire de l’UC Cholet 49 fait un point sur sa saison pour DirectVelo.
DirectVelo : Tu viens de finir 5e du Challenge Mayennais où il y avait trois manches. Quel bilan tires-tu de cette course ?
Thomas Garel : C’est un bon bilan. C’est une course où on était nombreux et avec des petites routes sur les circuits, donc ce n’était pas évident d’être à l’avant tous les jours. Il y a une petite déception de ne pas garder la première place du général la dernière journée. Ça aurait fait plaisir à beaucoup de monde au club. Ce sont des bons résultats, mais il y a une petite déception.
« J’AI VU QUE J’ATTEIGNAIS UN NIVEAU OÙ JE N’ÉTAIS JAMAIS ARRIVÉ »
Comment s’est déroulée cette dernière journée ?
Il y avait une première boucle très roulante où on est resté groupé. Le final était sur un tout petit circuit avec beaucoup de virages. Ils sont sortis à trois devant, avec le futur vainqueur du général (Guillaume Dauschy, NDLR). Au moment où ils sont sortis, je me suis un peu fait bousculer dans un virage et j’ai dû poser pied à terre. J’ai perdu un peu de temps et je loupe peut-être le bon coup à ce moment-là. Derrière, on arrive avec une trentaine de coureurs pour la quatrième place.
Tu as fait un très bon début de saison, t’attendais-tu à être à ce niveau ?
J’ai fait une grosse saison l’année dernière avec Dinan. J’ai enchaîné beaucoup de jours de courses et j’ai vu que j’atteignais un niveau où je n’étais jamais arrivé. Je pense que la coupure hivernale m’a fait du bien. J’ai directement retrouvé le niveau que j’avais en fin de saison. J’étais à mon meilleur niveau dès les premières courses. C’était une surprise sur la première course, derrière il fallait essayer de profiter de mes bonnes jambes.
« LE CHIRURGIEN ÉTAIT PESSIMISTE »
Puis tu as connu un coup d’arrêt…
Je suis tombé sur les Boucles Guégonnaises (le 24 mars, NDLR). J’ai eu un gros traumatisme au niveau du poignet, avec une fracture du scaphoïde, du radius avec déplacement et les ligaments arrachés. J’ai subi une opération à la clinique de la main à Nantes. C’est une petite victoire de recourir cette saison, car le chirurgien était pessimiste et ne voulait pas que je reprenne le vélo cette année. C’est plutôt difficile de juger ma saison là-dessus, forcément en termes de résultats je suis plutôt satisfait, mais déçu de ne pas avoir plus couru. Ma saison est mitigée.
Comment as-tu repris suite à cette blessure ?
J’ai passé six semaines sans vélo avec un plâtre jusqu’à l’épaule. Je ne pouvais pas faire de sport du tout. J’ai repris gentiment en VTT avec suspension sur la route pour limiter les chocs. Au fur et à mesure, ça allait de mieux en mieux. Sur les premières courses, c’était sensible avec les enchaînements de chocs sur les routes en mauvais état, donc j’avais toujours un peu mal au poignet. En fin de course, je fatigue un peu, mais je sens que ça s’améliore. Normalement, je serai bientôt tranquille.
« J’AI ENVIE DE PERFORMER SUR TOUTES LES COURSES »
Tu as porté le maillot de l’équipe de France militaire à l’occasion du Trophée Joaquim Agostinho, en Classe 2 au Portugal. Qu’est-ce que ça t’a apporté ?
C’était ma première course avec l’équipe de France militaire. C’était ma reprise après mon opération. C’est une fierté de porter un maillot de l’équipe de France, avoir les couleurs sur son dos, c’est quand même quelque chose. C’était une belle expérience avec l’équipe, il y avait un gros niveau. Pour reprendre, ça m’a mis directement dans le bain et ça m’a fait un bon bloc de travail.
Quels seront tes objectifs pour la fin de saison ?
J’aime bien être dans le coup sur toutes les courses auxquelles je participe. Je n’ai pas d’objectif spécifique en tête. J’ai envie de performer sur toutes les courses. Je vais aller sur l’Agglo Tour (1 septembre) et je vais enchaîner les manches de la Coupe de France N2 ; le Tour du Périgord (25 août) et la Classic Jean-Patrick Dubuisson (8 septembre).