Maeva Squiban a tenté crânement sa chance au pied de la dernière montée menant au Chinaillon, sur les hauteurs du Grand-Bornand, ce samedi lors de la septième étape du Tour de France Femmes. “Ça a roulé fort dès le bas de la bosse, il n’y a pas eu d’à-coups. Quand j’ai vu que les équipières des leaders se sont écartées, je me suis dit que c’était le moment et que ça n’allait pas forcément être une leader qui irait me chercher. Il fallait y aller“, confie au micro de DirectVelo la sociétaire d’Arkéa-B&B Hôtels.

Bien lui en a pris puisque l’athlète de 22 ans a rapidement pris 30 secondes d’avance et a résisté au retour des favorites jusqu’à la ligne d’arrivée, même si elle n’a pas pu revenir sur la lauréate et rescapée de l’échappée au long cours, Justine Ghekiere (AG Insurance-Soudal). “Je ne savais pas où ça en était au niveau des écarts. J’avais peur que ça revienne. Heureusement que le dernier kilomètre était un peu en descente car je n’en pouvais plus. On avait reconnu la montée en stage avec l’équipe, mais je ne m’en souvenais plus“.

En retrait au classement général, Maeva Squiban se satisfait grandement de cette 2e position (voir classements). “C’est la plus belle des 2e places. Je ne suis pas du tout déçue, je suis super contente. Franchement, c’est incroyable ! Ce n’était pas prévu même si je savais que c’était un final qui pouvait me correspondre“. Ce dimanche, il reste le dernier acte du Tour de France avec plus de 4000 mètres de dénivelé jusqu’au sommet de l’Alpe d’Huez. “On a reconnu les deux derniers cols. Demain, ce sera une autre histoire“.