Un podium à Plouay pour Louis Rouland. Habitué à briller en montagne lors des courses par étapes, le longiligne athlète de la réserve d’Arkéa-B&B Hôtels a réalisé une course pleine, ce dimanche, sur le circuit morbihannais à l’occasion de l’épreuve de Classe 2. “Physiquement, ça allait bien. Je me suis fait piéger une première fois mais j’ai quand même réussi à rentrer sur le principal groupe d’attaquants. Puis je suis tombé sur une belle équipe de Nantes, qui a bien couru”, racontait-il à chaud pour DirectVelo à sa descente de vélo.

“Quand (Pierre-Henry) Basset est sorti, je me suis retrouvé en contre avec Tom Mainguenaud et Clément Braz Afonso, qui ne roulait pas. Il a bien joué le coup et a pu ressortir ensuite. J’ai payé mes efforts quand il a accéléré”. Piégé, l’Espoir 4 n’a pu que s’incliner face à la force collective des coureurs de CIC U Nantes Atlantique, mais il est tout de même le premier des autres (voir classement). “Ça reste une belle course quand même, je ne peux pas voir trop de regrets, j’ai fait ce que je pouvais”.

L’ITALIE POUR ESSAYER DE GAGNER

Dès le début de course, Louis Rouland a senti que les jambes tournaient bien. “Ça m'a mis en confiance. Je me suis bien concentré sur mon effort et mon placement”. Sur le circuit de Plouay, il s’est fait plaisir. “Ce sont des courses que j’apprécie, avec beaucoup de mouvement, comme au Championnat de France. Il faut bien courir, sentir la course”. 5e du Circuit des Ardennes, 7e du Tour du Val d’Aoste et 10e du Tour Alsace, le voilà qui brille encore en Classe 2 et confirme qu’il peut clairement prétendre à une place dans la WorldTeam l’an prochain. “Je suis assez régulier sur les courses difficiles mais il me manque un coup d’éclat”.

Ainsi, sa priorité en fin de saison sera d’en claquer une. “Forcément, en Bretagne, j’espérais la victoire. Pour l’équipe mais aussi pour moi. Ça me manque. Il me reste un mois pour en décrocher une. Je n’ai pas levé les bras depuis longtemps, je vais faire en sorte d’en gagner une”, promet celui qui l’avait emporté pour la dernière fois à l'occasion d'Arbent-Bourg-Arbent, en mai 2022. “J’ai été sérieux, j’ai passé un nouveau cap. La saison se passe super bien, l’équipe me fait confiance. Mais il faut gagner maintenant”. Et cela passera peut-être par différentes présences en Italie, sur des courses aux profils escarpés. Ce qui n’est certainement pas pour déplaire à Louis Rouland.