Andrea Mifsud : « Je suis capable de gagner »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Andrea Mifsud n’est pas du genre à cacher ses ambitions. 14e du Grand Prix de Plouay Élites lors de sa dernière compétition en date, le sociétaire de la formation Nice Métropole Côte d’Azur chasse toujours son premier succès depuis qu'il évolue chez les professionnels. “On visait la victoire au départ. C’était une journée très mouvementée. Tactiquement, on a peut-être fait l’erreur de vouloir faire le début de course. On l’a payé par la suite”, reconnaît-il auprès de DirectVelo.

L’Azuréen a tenté sa chance, seul, dans les premiers tours de course, un effort qui lui a malheureusement coûté cher. “J’ai essayé quelque chose en attaquant à contre-temps. Je manquais d’informations au niveau des écarts. Quand je suis sorti du peloton, il se disait que le retard sur l’échappée était de 30’’. C’était envisageable de le combler mais après quelques kilomètres, un commissaire m’a appris que je pointais à 1’30’’ du groupe de tête”.

« IL N’Y A PAS UNE PERSONNE QUI NE ME PARLE PAS DE CETTE ÉTAPE »

L’athlète de 25 ans avait pourtant des raisons d’y croire après avoir franchi un cap, tant physiquement que mentalement, passant très proche de la victoire sur l’étape inaugurale du Tour des Alpes-Maritimes en tout début de saison. “Même si je n’ai pas gagné ce jour-là, ça m’a donné la certitude que j’étais capable de m’imposer sur une course. C’est une satisfaction et une source de motivation”.

Depuis cette journée du 17 février, Andrea Mifsud sent que sa côte de popularité n’est plus la même. “Cette défaite a plus marqué les gens que si j’avais gagné. Sur n’importe quelle course, il n’y a pas une personne qui ne me parle pas de cette étape et qui n’a pas vibré devant sa TV ou sur le bord de la route. On m’encourage tout le temps, même à l’entraînement. C’est quelque chose qui me galvanise”.

« J’AI MA PLACE AU NIVEAU AU-DESSUS »

Ambitieux sur le vélo, il l’a aussi été pour poursuivre ses études. “Après un gros début de saison, j’ai connu un creux mais il m’a permis de mener à bien mon double projet grâce à l’UNCP (Union Nationale des Cyclistes Professionnels, NDLR) et Yvon Sanquer, que je remercie”. Nouvellement diplômé d’un Bachelor of Business Administration, le natif du Cannet n’a maintenant qu’un objectif en tête : “essayer de décrocher la gagne”.

Capitaine de route de la formation Nice Métropole Côte d’Azur, Andrea Mifsud nourrit l’espoir d’évoluer un jour dans une division supérieure. “Avec le travail que je produis et ce que je suis capable de faire sur le vélo, je sais que j’ai ma place au niveau au-dessus, dans une ProTeam ou une WorldTeam. J’espère avoir ma chance”.

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