Maxime Richard : « Fier d’avoir pu réparer ce préjudice »

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

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Après avoir décroché son premier succès en Élite Nationale il y a une semaine (lire ici), Maxime Richard est monté ce week-end pour la première fois sur le podium au général d’une course par étapes Élite, à l’occasion du Tour de Côte d’Or (voir classements). “C’est une grosse satisfaction. La forme et la dynamique sont bonnes. Depuis trois semaines, j’ai de la réussite et tout ne se goupille pas trop mal, autant en profiter. Je prends tout ce qu’il y a à prendre. Le maître-mot est de se faire plaisir jusqu’à la fin“, se réjouit au micro de DirectVelo le sociétaire du VC Villefranche Beaujolais qui va mettre un terme à sa carrière à l’issue de l’exercice 2024.

Pourtant, le coureur de 24 ans avait manqué de chance le samedi lors de la deuxième étape. “J’ai crevé à un tour de l’arrivée. Derrière, j’ai eu le droit à un beau barrage. J’ai été obligé de rentrer seul. Je n’étais qu’à cinq-six secondes du deuxième groupe qui arrive à revenir devant“. Finalement, il avait perdu 16 secondes. “J’avais de beaux regrets, j’avais perdu des places au général“. Ce dimanche, lors du dernier acte, il a réussi à inverser la tendance en se retrouvant dans le bon coup et en remontant au classement. “Aujourd’hui, je n’ai aucun regret. Je n’aurais jamais pu être devant Matthew Fox à l’addition des places. Au mieux, j’aurais pu finir 2e, mais ça ne change pas grand-chose d'être 2e ou 3e. Je suis content et fier d’avoir pu réparer ce préjudice afin de monter sur le podium“.

Maxime Richard n’a pas ménagé sa peine pour y parvenir. “J’ai l’impression d’avoir été à bloc 90 % de la course. Au premier GPM, je ressors avec Arnaud Tissières. Je suis déjà à fond ainsi que sur le plateau et dans la descente. On rentre devant et ça s’attaque car on est trop nombreux. Dès que ça se regroupe, c’est là où je repars avec un Suisse (Noah Bögli, NDLR). Ensuite, il craque et trois coureurs me rejoignent. On part à quatre avec Antoine Berger, Hugo Millet et Tristan Delacroix. Après, on se retrouve à six. J’ai l’impression d’avoir enchaîné tout le long et de ne pas avoir soufflé. Dans le final, j’étais en sursis, je comptais les kilomètres, je voulais que ça se termine le plus vite possible même si c’est une très belle journée dans l’ensemble et que le déroulé est assez beau. Je suis allé chercher ce podium, il n’est pas venu comme ça“.

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