Tristan Delacroix : « Les deux années pros m'ont bien servi »

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

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Ce dimanche, au départ de la dernière étape du Tour de Côte d’Or, Tristan Delacroix avait tiré les enseignements de la veille. “Hier, je me suis bagarré pour être devant, je ne fais pas partie des plus forts. Je ne voulais pas revivre la même journée“, reconnaît au micro de DirectVelo le sociétaire de l’AVC Aix-en-Provence qui a intégré plusieurs échappées. “Le fait d’avoir un coup d’avance m’a permis d’être encore frais dans la dernière bosse pour pouvoir y retourner“.

Dans le cinquième et dernier GPM, le Varois de 30 ans s’est retrouvé à l’avant avec Antoine Berger (SCO Dijon-Team Materiel-velo.com), Hugo Millet (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme) et Maxime Richard (VC Villefranche Beaujolais). Puis, sur le plat, Matthew Fox et Henri-François Haquin (CC Étupes) sont rentrés ainsi que Thomas Morichon (SCO Dijon). “Berger était clairement le plus fort dans les bosses, mais il a sauté. Quand le duo d’Étupes est revenu, ça a remis un grand coup de gaz dans le groupe. Ce genre d’effort me correspond mieux qu’en côte. Les deux années pros m’ont bien servi“.

« JE ME SUIS FAIT SURPRENDRE »

Loin au général, Tristan Delacroix visait uniquement la victoire d’étape. “Je voulais que l’échappée aille au bout sans trop laisser d’énergie. Je collaborais sans trop en faire“. Avec environ 30 secondes d’avance dans le circuit final, il se doutait que l’échappée irait au bout. “Avec tous les virages, on faisait jeu égal avec le peloton qui ne pouvait pas rouler plus vite“. Au sprint, il n’a pas réussi à tirer son épingle du jeu (voir classement). “Je me suis fait surprendre aux 500 mètres quand le mec de Bourg (Hugo Millet, NDLR) a attaqué. La place au virage était celle à l’arrivée. Je suis déçu de ne pas gagner, c’est comme ça, c’est le vélo“.

Après avoir enchaîné les jours de course de fin mai à fin juin (voir sa fiche DirectVelo), le Champion de la Région Sud a eu un été plus tranquille. “J’ai eu besoin de souffler, j’ai plus disputé des courses régionales. J’ai eu l’opportunité de participer au Tour de Marie-Galante (en Guadeloupe, NDLR), c’était une bonne expérience. J’ai pu retravailler tout le mois d’août pour préparer septembre, je pense que je l’ai pas trop mal fait“. Après le Tour de Côte d’Or, il va retrouver un programme copieux avec le Tour de Moselle, la finale de la Coupe de France N1, la Classique Puisaye-Forterre, et le Tour d’Eure-et-Loir ou le Bol d’Or/Trophée des Champions.

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