Louis Hardouin : « Un beau symbole »

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

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Grande première. Le Guidon Chalettois a enfin remporté sa Classique qu’il co-organise avec le CC Vierzonnais, Paris-Chalette-Vierzon, ce samedi par l’intermédiaire de Louis Hardouin (voir classement). “Faire ça devant le public et les sponsors, c’est un beau symbole. C’est la course du club, elle est mythique, c’est une des plus belles. C’est peut-être encore plus beau que ma victoire à la Coupe de France au Caux Tour, il faudra demander à Stéphane, sourit-il au micro de DirectVelo. "Enfin ! On est  chez nous, tout le monde était là, le président, le maire... C'est formidable !", se réjouit Stéphane Foucher, son directeur sportif. 

"Pendant 100 bornes, on a laissé faire, l'échappée de 6-7 coureurs ne nous faisait pas peur. Nous avions confiance en Louis", raconte Stéphane Foucher qui avait tiré la voiture 2 dans la file des DS. À l’entrée du circuit final, un groupe de dix éléments, dont quatre représentants d’Arkéa B&B Hôtels Continentale, comptait 45 secondes d’avance. “Ils étaient en surnombre. Je savais que le peloton ne nous reverrait pas“, assure le lauréat. Deux sociétaires de la réserve pro, Jean-Loup Fayolle et Louis Rouland, ont successivement attaqué. “Je voyais que personne n’allait chercher le premier, j’ai fait l’effort pour rentrer. Le deuxième a attaqué, je suis aussi revenu“. À moins de dix kilomètres de l’arrivée, Jean Loup-Fayolle en a remis une et Louis Hardouin a directement pris sa roue. “Ça m’a bien arrangé qu’on sorte à deux, il fallait que je collabore. On a bien roulé sauf à la fin“.

« J’AVAIS LES FRISSONS »

Jean-Loup Fayolle avait en effet toujours trois coéquipiers derrière. “Il m’a attaqué, j’ai été le chercher, ça m’a boosté“. Louis Hardouin a ensuite emmené son adversaire jusqu’au sprint. “Je ne le connaissais pas spécialement". Pour Stéphane Foucher, l'issue du duel ne faisait aucun doute. "On s'est arrêté à deux tours de l'arrivée et on s'est tout de suite rendu compte que ça allait le faire pour le sprint". Le coureur d'Arkéa-B&B Hôtels était dans la roue de Louis Hardouin. "Habituellement, je préfère l’inverse. Je me suis bien méfié, je me suis mis d’un côté. Quand il a déclenché, j’ai directement lancé. Il n’a même pas réussi à passer devant moi. Je savais que j’avais de bonnes jambes et que j’en étais capable. J’avais les frissons“. Lundi dernier au Circuit des 2 Ponts à Culan, il avait été devancé par le Champion de France Amateur Titouan Margueritat. “Si ça avait été lui, j’aurais été moins serein. Je n’avais d’ailleurs pas trop de regrets après avoir été battu par lui“.

Ce dimanche, le coureur de 23 ans retrouvera la Coupe de France pour la dernière manche, la Classique Puisaye-Forterre, trois mois après son succès au Caux Tour (lire ici). “Mon week-end est déjà réussi. Je vais essayer d’obtenir un bon résultat. Je vais courir sans pression et avec plaisir“. Le lendemain, lundi, il devrait faire l’impasse sur l’ultime épreuve du Challenge Boischaut-Marche, le Grand Prix du Centre de la France à Bruère-Allichamps. “Je vais avoir un gros week-end épuisant, je ne pense pas y aller. Je veux être juteux pour le Tour d’Eure-et-Loir“. Une belle Classe 2 toujours dans sa région Centre-Val de Loire qui aura lieu de vendredi à dimanche prochain.

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