Nina Lavenu cherchait « cette ambiance internationale »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Nina Lavenu en a terminé avec ses années Juniors. Sociétaire de la N1 Chambéry Cyclisme Compétition, elle découvrira en 2025 l'échelon Continental. "La saison 2024 s’est plutôt bien passée. Je m’étais fixé des objectifs en début de saison que j’ai réussi à réaliser. C’est un bilan très positif. J’ai découvert les courses N1 avec Chambéry qui m’ont beaucoup appris". Mais c'est en équipe de France qu'elle a franchi un cap supplémentaire, à l'international. "Ça permet de progresser et ensuite de pouvoir performer au Championnat d’Europe et au Mondial". Et en plus de passer pro, il s'agissait justement de ses objectifs de l'année. "Vu que c’était plat, je pensais que ça ne me correspondrait pas. Finalement, avec mes atouts techniques, ça s’est plutôt bien goupillé pour moi. Sur le plat, je commence à prendre du plaisir et à m’amuser".

Finalement 13e à l'arrivée, ce passage dans le Limbourg s'est fait sans pression. Contrairement à Zurich quelques semaines plus tard. "Je me suis mis un peu plus de pression au Mondial et ça s’est moins bien passé. Avec toute l’équipe, on a beaucoup appris sur ces Championnats, mais on n’est pas revenu avec le résultat escompté. On a appris, on a toutes commis des erreurs". Nina Lavenu et ses coéquipières, comme sa leader Célia Géry, n'ont pas été au rendez-vous. Mais ce n'est pas pour autant que tout est à jeter. "L’équipe de France était au niveau pour faire un plus beau résultat. Il y a des circonstances et plein de choses. On pourrait refaire la course. C’est comme ça, mais je garde un super souvenir de la cohésion dans l’équipe de France. On a quand même fait une très belle saison avec Célia qui a gagné au Tour des Flandres".

RETROUVER RAPIDEMENT LE MAILLOT BLEU

Nina Lavenu se sent ainsi prête à faire le bond avec AG Insurance-Soudal NXTG. "C’est super de courir avec d’autres filles avec un niveau plus élevé et d’être encadrée comme ça, se réjouit-elle au sujet de l'équipe de France. Dès les rangs Juniors, on arrive à un professionnalisme incroyable. On est nombreuses à passer pro, mais c’est parce que l’équipe de France investit tout ça derrière ainsi que les structures françaises". Mais c'est de Belgique que le contact est venu pour 2025. "Ils m’avaient contactée et ça s'est concrétisé en fin de saison. Je savais que je devais aller chez eux avant le Grand Prix de Plouay. Avec ma 3e place là-bas, ça a accéléré les choses, mais c’était déjà prévu". Elle a déjà pu découvrir son nouvel environnement. "J’ai déjà fait un rassemblement en Belgique, ça s’est bien passé, l’équipe est super cool, les filles sont ouvertes et professionnelles".

La 4e du dernier Championnat de France va en profiter pour peaufiner son apprentissage. "Je cherchais cette ambiance internationale pour progresser en anglais et pour voir des choses différentes de la France. J’ai un nouvel entraîneur et une nouvelle plateforme d’entraînement, je passe sur TrainingPeaks. Je vois de nouvelles choses sur la nutrition, c’est intéressant". Maintenant, elle espère que son chemin la guidera de nouveau vers une couleur qu'elle connait bien : le bleu de l'équipe de France. "J'aimerais y retourner mais j’ai conscience que le niveau est très élevé dans la catégorie Espoirs. Je ne suis qu’Espoir 1, il faut que je découvre les courses, voir comment je vais progresser… J’aimerais bien performer, mais je ne connais pas la différence de niveau. Je me prendrai sûrement des claques comme au début. Et parfois, ça ira mieux". En tout cas, Nina Lavenu l'espère.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Nina LAVENU