Trois questions à Morgan Kneisky

Vainqueur en septembre dernier du Tour de Moselle, Morgan Kneisky n’a pas chômé depuis. Membre de l’équipe de France sur piste, le coureur du Chambéry cyclisme formation enchaîne les manches de Coupe du Monde, tout en disputant quelques cyclo-cross.

DirectVélo : Quels sont tes prochains objectifs hivernaux ?
Morgan Kneisky : Je vais participer encore à deux manches de la Coupe du monde, la première à Cali (Colombie) et la deuxième à Copenhague (Danemark). Je participerai à la course aux points et à l'américaine. Je vais début décembre à Cali avec l'objectif d'apprendre à courir car ça sera ma première addition de points à ce niveau. Je n'ai pas beaucoup d'expérience... mais c'est encore une manche loin du continent européen. Alors je vais essayer d'en profiter pour faire aussi bien qu'à Manchester même si la condition ne sera pas la même. Ensuite pour Copenhague, ça sera différent car il y aura beaucoup plus de niveau. La manche est située juste avant les championnats du monde. J'irai avec une bonne condition car nous aurons participé avant avec l’équipe à deux stages de préparation. L’objectif sera toujours d'apprendre mais aussi de refaire une place parmi les meilleurs pourquoi pas, sur la piste tout est possible. Entre temps je vais participer aux pré-mondiaux à Bordeaux où j'irai pour gagner ma sélection pour les Mondiaux.

Tu fais de la route, du cyclo-cross et de la piste, est-ce simple à gérer ?
Je ne fais plus de cyclo-cross… enfin presque (Il a remporté le cyclo-cross de Voiron le week-end dernier, NDLR). Je m’en sers de préparation physique et technique. Je ne fais plus que de la route et de la piste, qui sont des disciplines qui se ressemblent beaucoup. J’arrive bien à tout gérer avec l'aide bien sûr de mon entraineur Jacques Decrion et de Loïc Varnet (Manager du Chambéry CF, NDLR) qui s’occupe d’adapter mon programme de courses en fonction de cela.

Est-ce que la piste t’apporte un plus en vue de la saison sur route ?
La piste n'est pas très contraignante, c'est un bon complément pour la route. La piste m'apporte de la vélocité et me permet de travailler mon placement lors des sprints. Ce qui était un de mes défauts en 2008. L’an prochain, je voudrais plus me spécialiser comme sprinter/puncheur. Toute la piste que je ferai cet hiver va beaucoup m’aider à préparer cette saison de route qui arrive. En tout cas, je ne crains pas de m'en lasser un jour. Au contraire, je prends beaucoup de plaisir à jongler d'une discipline à l'autre même si beaucoup de personnes pensent le contraire… J'ai été formé comme ça quand j’étais plus jeune à l’AC Bisontine, et cela m’est resté. Et quand on aime quelque chose, on ne s'en lasse jamais.

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