Valentin Ortillon (Champagne-Ardenne) a remporté ce dimanche la deuxième manche du Challenge National de cyclo-cross dans la catégorie cadets, disputée à Rodez (Aveyron). Il devance Anthony Kuentz (ESEG Douai) et Yan Gras (Lorraine). Ce dernier conserve la tête du Challenge National. Retrouvez leurs réactions ci-dessous.

Valentin Ortillon (Champagne-Ardenne)
Vainqueur de la 2e manche
« Yan Gras a fait le début de course. Je me suis retrouvé autour de la 5-6e place dans le "peloton". Nous sommes assez vite revenus sur Yan. Dans un premier temps, j'ai laissé faire les autres coureurs. Je suis resté en retrait avant d’accélérer ensuite. J'ai voulu faire exploser le groupe de tête. Je n'ai pas eu peur de trop en faire. Je voulais surtout leur faire mal. J'avais terminé 5e de la première manche du Challenge National. Cette victoire est plutôt inattendue pour moi. J'ai eu un peu de mal à démarrer la saison mais maintenant ça va bien. »

Anthony Kuentz (ESEG Douai)
2e
« Je n'étais pas très bien placé en début de course. Mais je suis les conseils de John Gadret, qui dit ne pas me prendre la tête pendant les courses. Je suis remonté petit à petit. J'ai ensuite attaqué, mais on m'a dit que c'était trop tôt pour se livrer totalement à ce moment-là. On se retrouve à sept en tête, puis nous n'étions plus que trois dans le dernier tour. Quand Valentin a attaqué, je n'ai pas pu y aller. Yann Gras, qui était dans sa roue, est resté en retrait. Le trou était fait. En tout cas les jambes reviennent bien. C'est bon signe pour la suite de la saison. »

Yan Gras (Lorraine)
3e et leader du Chalenge National-La France Cycliste
« Au 1er tour, j'ai voulu tester les autres coureurs. Je n'ai pas fait beaucoup d'écart alors je me suis dit qu'il était préférable de rester dans le groupe. Les jambes n'étaient pas top. J'étais moins bien qu'à Lignières. Je ne peux pas être déçu de ne pas gagner. Je suis plutôt content de garder le maillot de leader du Challenge National. J'espère maintenant gagner le Challenge. Je serai plus près de la maison lors de la dernière manche. Il y a plus de monde pour venir me voir à Besançon. »

Crédit Photo : Robin Bruno