Vincent Ragot a fait « des erreurs de vieillesse »

Après avoir levé les bras deux week-ends de suite en avril, les victoires se font attendre pour  Vincent Ragot (VC Pays de Loudéac). Même si le vainqueur de Manche-Océan 2011 a manqué de peu de remporter la dernière manche de Coupe de France DN3 de la zone 1, le Prix de Vic-de-Chassenay, les résultats ne sont pas à la hauteur de ses ambitions. "J’étais sans doute à cours de forme jusqu’au Championnat de Bretagne. Mais je fais aussi des erreurs de vieillesses", admet le Breton. Mercredi dernier, il a ainsi fait une longue sortie avant le Grand Prix de Lanester (Toutes catégories) en étant trop couvert. Le contrecoup lui fut fatal le soir même. "J’ai trop transpiré et sur la fin du critérium, j’ai eu des crampes comme jamais, alors que je pouvais jouer la gagne car nous étions encore deux devant à un tour de l’arrivée", raconte-t-il.

« Sur la pente ascendante »

Pourtant, sorti usé du Tour de Bretagne (voir par ailleurs), ce pâtissier-boulanger se "[sent] sur la pente ascendante ces derniers temps". Sa 6e place à Saint-Marc-le-Blanc sur le Championnat de Bretagne témoignait de sa bonne condition physique retrouvée. Mais il est tombé malade sur les Boucles de la Mayenne (2.2) auxquelles il participait avec le Comité de Bretagne en guise de préparation avant le Championnat de France. "En Mayenne, j’ai subi la course, le moral n’était pas au mieux. Je suis donc allé aux France sur mes acquis", admet le Breton. Comme il avait "bien roulé" avant, il savait que la "forme physique était correcte", il lui manquait seulement du rythme et de intensité dans l’effort. 

« Dans le final du France, les cartouches étaient vides »

"Fred Guesdon (le directeur sportif de l’équipe du Comité de Bretagne, NDLR) m’avait dit d’aller au combat, c’est ce que j’ai fait mais ça ne m’a pas souri", déclare l’ancien sociétaire de l’AC Lanester 56. Dans les derniers tours de circuit, il était dans une échappée en compagnie de Yann Guyot (Armée de Terre) et Johann Rigoulay (VC Rouen 76) notamment. "Malheureusement, on se fait reprendre et le contre était la bonne. Dommage !", dit-il déçu. "Ensuite, il aurait fallu rouler derrière le contre pour Benjamin Le Montagner qui venait pour gagner, mais j’avais fait ma course, les cartouches étaient vides", avoue le coureur âgé de 28 ans.

« Manche-océan se joue toujours à la pédale »

Vincent Ragot se présente cependant aujourd'hui à Manche-Océan (Elite Nationale) pour essayer de récidiver sa performance de l’an passé. "J’aime tout particulièrement cette course car le départ est donné à Corlay. C’est là ou j’ai grandi", évoque-t-il. Le plateau présent sera relevé et l’épreuve devrait être animée. "La course se fait toujours à la pédale. Le circuit final est usant, et c’est ce que j’aime !", affirme-t-il impatient d’en découdre.
Après ce grand rendez-vous, il s’alignera encore sur quelques critériums avant de se présenter à la fin du mois de juillet au Kreiz Breizh Elites (2.2). "Sauf si j’ai la possibilité d’aller à Londres, aux Jeux Olympiques, encourager ma copine, Audrey Cordon", confie-t-il.

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Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com

 

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