Championnat de France - Cadets : Les réactions

Valentin Ortillon (Champagne-Ardenne) est devenu ce vendredi après-midi Champion de France Cadets à la Chapelle-Caro (Morbihan). Il devance dans un sprint à deux Romain Guillot (Rhône-Alpes). Etienne Fabre (Midi-Pyrénées) complète le podium. Valentin Ortillon succède au palmarès de l'épreuve à Romain Tomasi (Aquitaine). Retrouvez ci-dessous les réactions des médaillés.

Valentin Ortillon (Champagne-Ardenne)
Champion de France Cadets
« Sébastien Havot, mon coéquipier, en a mis une. Il était très surveillé. Il m'a dit d'y aller. J'ai roulé quasiment seul pour rentrer sur l'échappée car Romain Guillot (Rhône-Alpes) avait un coéquipier devant (Thoulouse). On s'est retrouvés à quatre (avec Warrée -Picardie-), puis à cinq quand Etienne Fabre (Midi-Pyrénées) est rentré. Il restait alors moins d'un tour. Je me suis fait violence pour rentrer quand Fabre et Guillot sont partis dans le final. J'étais assez confiant pour le sprint. J'ai senti qu'il (Guillot) me remontait mais j'ai vu qu'il n'allait pas me remonter.
J'étais venu pour gagner. Sur un Championnat de France, il n'y a que la victoire qui compte. Cela s'est fait à la pédale. Les plus forts du jour étaient à l'avant. Beaucoup de favoris n'ont pas bougé. Moi, je voulais suivre les coups, ne pas rester dans le peloton à attendre que ça se passe.
Je suis proche d'Aurélien Duval. J'ai mangé chez lui il y a deux jours. Il m'a donné encore quelques conseils. On roule souvent ensemble. C'est motivant.
C'est mon douzième succès de la saison. J'aime bien le cyclo-cross également -vainqueur d'une manche l'an dernier au Challenge National-. Je n'ai pas de préférences entre les deux disciplines. C'est 50-50. »

Romain Guillot (Rhône-Alpes)
Vice-champion de France Cadets
« J’ai cru à la victoire jusqu’au bout donc forcément je suis déçu de la place pour moi et mes coéquipiers du Comité Rhône-Alpes qui ont bien travaillé durant toute la course. L’important c’est d’avoir le maillot, mais Romain était le plus fort.
Quand Etienne Fabre est revenu sur nous quatre (Guillot, Thoulouse, Warée et Ortillon, NDLR) et que nous sommes passés à une minute d’écart, je savais que nous irions au bout.
A la base, je suis sprinteur. Cette année, je n’ai pas fait beaucoup de bons résultats. Alors j’ai attendu qu’un de nous lance le sprint. Valentin Ortillon nous a débordés et j’ai eu du mal à suivre. »

Etienne Fabre (Midi-Pyrénées)
3e du Championnat de France Cadets
« J’étais venu pour gagner. Forcément, sur un Championnat de France, la troisième place n’est pas celle que l’on recherche. Je suis forcément déçu.
A la cloche du dernier tour, tout le monde s’est relevé. J’ai attaqué à 9 kilomètres de l’arrivée et j’ai réussi à rentrer sur les quatre de devant. Je savais que je pouvais faire quelque chose car à l’arrière tout le monde se regardait. J’ai fait un trou rapidement. Sur le parcours, il y avait de longue ligne droite et des points de mire importants. Je me suis retourné, et je ne voyais rien. J’étais donc confiant.
Personnellement, j’ai fait ma course, sans me préoccuper des autres. Tout le monde parlait
de Valentin Madouas (Bretagne) mais je ne pointais personne, ça ne sert à rien.
Je ne suis pas bon au sprint, je savais que Valentin Ortillon allait vite. J’ai donc tenté plusieurs fois. A 5 km de l’arrivée, je me voyais gagner seul, c’est pourquoi j’ai essayé. Mais sans succès. Je connaissais les qualités de sprinteurs de Valentin Ortillon, il fallait le lâcher pour gagner. L’arrivée était vraiment dure donc je ne pensais pas à un sprint. »

Propos recueillis par Pauline Baumer et Nicolas Gachet.

Crédit Photo : Freddy Guérin

 

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