Maxime Urruty, un vététiste en forme avant Nommay
Troisième dimanche dernier du Trophée méditerranéen, une épreuve inter-régionale, Maxime Urruty se présentera à la course Espoirs du Championnat de France de cyclo-cross à Nommay en bonne condition physique. "Je me sens bien actuellement, mais c’est tout de même délicat à dire car mes sensations sont très différentes d’un circuit à l’autre", confie-t-il à www.directvelo.com.
32e du Challenge National, il s’est amélioré au fil des manches, commençant par une 42e place à Saverne et terminant 21e à Pontchâteau. Ces résultats sont plutôt logiques car le coureur de 19 ans est avant tout un vététiste et réalise la saison de cyclo-cross en préparation de celle en VTT.
« J’avais besoin d’une structure familiale »
Il tire pourtant "un bon bilan" de ses performances jusqu’à présent puisque, comme il l’explique, "toute [sa] première partie de cross s'est faite sans véritable entraînement, juste avec un peu de musculation et du vélo sur route pour décrasser".
Depuis, il remarque qu’il monte progressivement en puissance et c’est de bon augure pour dimanche. "Je fais que progresser au fil des courses depuis que j’ai repris l’entraînement sérieusement, indique-t-il. C’était le but jusqu’au France pour ensuite basculer sur la route, puis le VTT." Il a d’ailleurs rejoint la formation limousine de Creuse Oxygène à l’intersaison et s’y sent bien. "J’avais besoin d’une équipe familiale où je me sens soutenu et je suis bien suivi par Francis Menut (cousin germain de David et Audrey, et entraîneur au club Creuse Oxygène, NDLR)", souligne-t-il. Ce qui n’est sans doute pas étranger à ses performances.
« Je ne sais pas trop à quoi m’attendre »
Le coureur originaire de Levens, "sur les hauteurs de Nice, en plein milieu des montagnes", comme il le décrit, se verrait alors bien réaliser un Top 15 en terre doubiste, bien qu’il reconnaît "ne pas trop savoir à quoi s’attendre" pour son premier Championnat de France dans la discipline. Cependant, il fait remarquer qu’il est "très limite niveau matériel" car il "fait toute la saison avec la même paire de boyaux". D’ailleurs, il tient à remercier Benjamin Gélabert, son coéquipier, qui lui a "gentiment prêté son ancien de vélo" pour qu’il en possède un de secours.
Mais l’optimisme reste de rigueur. Le circuit est dit plutôt roulant, ce qui n’est pas pour désavantager celui qui fut vice-champion de France Juniors de cross-country. Il espère néanmoins que la neige annoncée ne sera finalement pas au rendez-vous !
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Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com