Néo-pros : Rencontre avec Rudy Kowalski

Rudy Kowalski, 22 ans, a l'an dernier découvert la Division Nationale 1 avec le VC Rouen 76, l'Equipe de France Espoirs et remporté des succès de prestige comme Bordeaux-Saintes et le Tour de Deux-Sèvres. Le Nordiste a également côtoyé les professionnels lors de son stage avec Roubaix-Lille Métropole. L'équipe continentale française lui permet de passer professionnel en 2013. Avant que la saison débute, rencontre avec Rudy Kowalski.

« Ma préparation hivernale se déroule très bien, même si je dois faire face à des conditions météorologiques compliquées depuis quelques jours. Cette météo m’oblige à ressortir le home-trainer, alors que d’autres profitent d’une météo bien plus favorable du côté de la Corse notamment. Heureusement, avec l’équipe on s’apprête à repartir dans le sud à partir du 22 janvier, et ce jusqu’au Grand Prix d’Ouverture La Marseillaise.

« M’échapper sur l’Etoile de Bessèges »  

Je vais débuter ma saison 2013 dans la cité phocéenne, puis je participerai à l’Etoile de Bessèges, au Tour du Haut-Var et au Mémorial Samyn. Je suis un coureur de début de saison, et j’espère avoir l’occasion de m’illustrer dès les premières courses. Je compte prendre des échappées sur l’Etoile de Bessèges par exemple. Le mois de mars sera important, puisque je veux faire un résultat sur le Grand Prix de Lillers et sur le Tour de Normandie. J’ai coché ces deux épreuves d’une croix rouge.
 
« Marqué par le Tour du Poitou-Charentes »

Je ne me mets pas de pression pour autant. Je suis néo-professionnel et là pour apprendre. J’ai déjà eu l’occasion de découvrir le haut niveau l’été dernier, lors de mon stage avec Roubaix Lille Métropole. Les dirigeants sont venus me voir dès mon succès sur Bordeaux-Saintes, puis je me suis vu offrir un contrat de stagiaire suite à ma nouvelle victoire lors du Tour des Deux-Sèvres, en juillet. J’ai été très marqué par le Tour du Poitou-Charentes. Il y avait un gros plateau en 2012. Courir avec Samuel Sanchez ou Yaroslav Popovych, ça m’a fait drôle. Ce sont des gars que je regardais à la télé étant gamin. 

« Je ne m’attendais pas à passer pro si vite »

J’ai eu la chance de faire ce stage sans trop de pression, car les dirigeants m’ont rapidement fait savoir qu’ils comptaient me donner ma chance en 2013. Passer pro, c’était forcément un objectif, comme pour tout coureur de DN1. Mais je ne m’attendais pas à passer pro si vite. Après Bordeaux-Saintes, je me suis retrouvé leader du VC Rouen 76. Par conséquent, j’ai vite abordé les courses de manière différente. Un an plus tard, me voilà professionnel. Je ne peux être que satisfait.

« La route est encore longue »

Je vois vraiment ce passage dans l’Elite comme une récompense, pour tous les sacrifices que j’ai pu faire par le passé. Malgré tout, la route est encore longue. Ce n’est pas une finalité mais une simple étape, un palier de franchi. J’espère faire rapidement mes preuves, et gravir les échelons pour atteindre un très bon niveau. Je pense que j’aurai ma carte à jouer dès cette saison. Nous ne sommes que dix dans l’équipe, et tout le monde aura forcément sa chance à un moment donné. 

« Briller sur les courses nordistes »

Il n’y a pas de leader attitré chez Roubaix-Lille Métropole. L’équipe compte briller, comme toujours, sur les courses nordistes, et moi le premier. J’habite à quatre kilomètres de l’arrivée du Grand Prix de Denain, une étape des 4 jours de Dunkerque passera également devant chez moi. Ce sera une source de motivation supplémentaire pour faire de belles choses tout au long de l’année. »

Retrouvez en cliquant ici la fiche wiki de Rudy Kowalski.

Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com

 

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