Camille Chancrin : « Je m'épanouis en Martinique »
Camille Chancrin a remporté dimanche la 32e édition du Tour de Martinique (Elite Nationale). Le coureur âgé de 24 ans a profité de la dernière étape pour déposséder le Suisse Nico Brüngger du maillot jaune de leader. Le Métropolitain du Madinina Bikers, qui a rejoint la Martinique l'an dernier pour devenir entraîneur-coureur, répond aux questions de www.directvelo.com.
DirectVélo : Que représente ce succès au Tour de Martinique ?
Camille Chancrin : Cette victoire est un aboutissement pour moi. C'est le fruit d'un travail collectif de six mois ciblé sur un seul et unique objectif. Il est d'autant plus plaisant que la complicité dans l'équipe était exceptionnelle. Ce succès a une portée énorme aux Antilles de part la notoriété du Tour.
Avec quelles ambitions avais-tu pris le départ ?
Je pense que notre objectif ne pouvait être autre chose que la victoire. Nous avons la chance d'avoir des moyens financier gérés par des personnes intelligentes au Madinina Bikers. Je pense notamment à Eddy Marie-Sainte qui a mis en place un projet pour nous préparer spécifiquement en altitude. Nous sommes allés à Val Thorens (Savoie) un mois avant le Tour. Le but était d'engranger des charges d'entraînement importantes et disposer de conditions optimales pour la cohésion d'équipe et la recherche de performance.
« JE ME RETROUVE PARFAITEMENT DANS LE PROJET MADININA BIKERS »
Pensais-tu encore au maillot jaune au départ de la dernière étape alors que tu avais une 1'10'' de retard ?
Tant que la ligne n'est pas franchie, la course n'est jamais gagnée. Il est vrai que sans trop y croire Hervé Arcade, le capitaine de route, a élaboré une énième stratégie dont il a le secret afin de tenter le tout pour le tout pour ne rien avoir à regretter. Et c'est passé...
Comment vis-tu cette expérience en Martinique ?
Je m'épanouis pleinement en Martinique. En marge de la saison, la vie est de qualité ici. On peut s'adonner à des activités comme la pêche sous-marine toute l'année. En dehors de cela, j'ai la chance d'être salarié dans un club où on fait attention aux détails. La notion de groupe et les méthodes d’entraînements nouvelles sont de mise. Je me retrouve parfaitement dans ce projet-là.
Crédit Photo : Cyrielle Chartier