Dimitri Claeys tentera de prolonger demain son titre de Champion provincial de contre-la-montre. Les dernières semaines du coureur issu de Flandre Occidentale n’ont pas été sans embûches, mais il a tout de même obtenu deux Top 5 ce week-end. Il a en effet terminé troisième de la Gainsbarre samedi, et cinquième de la Gislard le lendemain. "Au niveau de la condition pure, je suis aussi bien que la saison passée. Mais j’ai été malade et eu une blessure au dos, ce qui ne m’a pas permis de réaliser d’excellentes prestations. Mais je suis prêt pour disputer un bon chrono", raconte le coureur de VL Technics-Abutriek Cycling Team à www.directvelo.be.

DirectVélo : Tu as réalisé de belles prestations ce week-end. Peux-tu nous expliquer tes performances.
Dimitri Claeys : En effet, samedi je termine troisième à la Gainsbarre, que j’avais remportée l’an passé. Cette année, il y avait moins de vent, ce qui a rendu la course moins sélective. Dans une petite ascensions avec des pourcentages proches des 10%, nous avons quand même réussi à sortir avec un groupe de dix-sept hommes. Dans la dernière ascension, j’ai encore placé une attaque. Mais malheureusement, ça s’est terminé au sprint, mon point faible. Mais je suis quand même satisfait de ma course.

Comment s’est déroulée ta course, le lendemain, à la Gislard ?
La course s’est à nouveau jouée au sprint. Mais cette fois, entre dix coureurs. Il y avait deux coureurs du VC Rouen dans le groupe de tête. Ils ont pris la course en main, et ont finalement terminé aux deux premières places. J’ai encore tenté d’attaquer dans la finale pour éviter le sprint. Mais je me rendais bien compte que c’était le pot de fer face au pot de terre.

« LE NIVEAU CONTINENTAL INCOMPATIBLE AVEC MON TRAVAIL »

Tu montres ta bonne condition, pourtant, tout ne semblait pas si facile les dernières semaines. Que s’est-il passé ?
J’avais bien commencé la saison avec une seconde place à Oud-Heverlee. Je sentais que la condition était bonne, mais je suis tombé malade au mauvais moment. Ensuite, j’ai eu des problèmes de dos. A cause de tout ça, je n’ai pas pu faire de bons résultats.

L’an passé, tu as réalisé de bons résultats, tant en interclubs qu’en kermesse. Pourquoi as-tu décidé de rester chez VL Technics-Abutriek ?
Plusieurs équipes continentales étaient intéressées, mais aucune proposition n’était compatible avec mes occupations professionnelles. Le programme n’aurait pas été possible pour moi, rien qu’au niveau des charges d’entraînement que j’aurais dû accomplir. Maintenant, j’ai un calendrier équilibré. Je peux adapter mes entraînements et compétitions en fonction des heures que je preste. Ainsi, je travaille chaque jour jusque 13h et puis je vais m’entraîner. Avec ce rythme-là, je suis parfois vraiment crevé. Dans une équipe continentale, je n’aurais pas eu le temps nécessaire pour combiner les entraînements et le repos dont j'ai besoin.

« JE SUIS UN HOMME DE CHAMPIONNATS »

La saison est encore longue. Quels sont tes objectifs ?
Je disputerai les Deux jours du Gaverstreek le week-end prochain. Ensuite suivront le GP Affligem et le Championnat de Belgique contre-la-montre. Mes objectifs seront incontestablement les championnats de contre-la-montre (provincial, Flandre et Belgique), le Circuit Het Nieuwsblad et la Flèche Ardennaise. Mais également les championnats sur route. Je suis vraiment un homme de championnats. La preuve, j’ai terminé quatrième du Championnat provincial sur toute à Overmere. Le circuit était tout plat, avec seulement un petit secteur pavé pour faire la différence. Sans oublier les titres nationaux chez les Espoirs en 2008 et 2009. Les kilomètres supplémentaires des championnats tournent à mon avantage. Le peloton est plus étiré. Cette année encore le Championnat provincial sera plat. Je ne connais pas encore le circuit, mais je sais que chacun aura sa chance pour la victoire.

Mais d’abord, tu tenteras de prolonger ton titre de Champion de Flandre Occidentale de contre-la-montre. Comment t’y es-tu préparé ?
Lors de ma préparation spécifique, je faisais deux entraînements intensifs sur le vélo de chrono par semaine. Je suis très attentif avec le vélo de contre-la-montre, à la recherche de la meilleure position. Naturellement, il s’agit surtout de rouler le plus vite et apprendre à se faire mal sur le vélo. Oui, je suis prêt pour le provincial.

Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com

Rédigé par Jens Vermassen.

Traduit par Maxime Segers.