Julien Guay : « Tout le monde est à sa place »
Vainqueur du Tour de Franche-Comté en 2013, Julien Guay (Sojasun espoir-ACNC) était encore en course pour le doublé avant l’ultime étape, puisque deuxième du classement général à 49 secondes de Clément Penven (AVC Aix-en-Provence). Il explique à www.directelo.com : "C’était l’étape reine. C’était vraiment très dur toute la journée, particulièrement avec les deux derniers cols qui étaient vraiment très raides. C’est vrai que j’ai fait un tout petit peu rouler l’équipe mais je ne me suis jamais senti trop bien. Je me suis quand même dit que ça allait peut-être passer, mais non..." Avant la dernière ascension, la Planche des Belles Filles, le CC Etupes a isolé Clément Penven. "Mais je n’y ai jamais trop cru puisque je n’avais pas de bonnes sensations. Et puis je savais qu’il avait une énorme avance sur moi au général", explique le coureur âgé de 27 ans.
S’il n’avait pas ses meilleures jambes ce dimanche, Julien Guay a également dû composer avec un parcours qui lui était inconnu. "A la limite, vue comme la Planche des Belles Filles était difficile, il aurait peut-être fallu essayer d’attaquer avant le dernier col. Mais je ne connaissais pas du tout le terrain, et c’était sans doute aussi un désavantage parce que je me suis mis dans la rouge vraiment très vite", rapporte le Sarthois. Julien Guay a "explosé" à quatre kilomètres de l’arrivée. "C’est dommage mais c’est comme ça. J’ai failli rentrer à un moment mais comme mes adversaires ont vu que je n’étais plus là, ils ont réattaqué. C’est de bonne guerre." Pas de grands regrets donc pour l’ancien professionnel de Roubaix-Lille Métropole, qui reconnaît la supériorité de Clément Penven. "Je pense que tout le monde est à sa place au classement. Je n’étais pas dans un grand jour et j’ai logiquement pété dans le dernier col. C’est comme ça."
Après son très bon Rhône-Alpes Isère Tour (2.2) la semaine précédente, Julien Guay confirme en tout cas qu’il a retrouvé une très bonne condition. "Le Rhône-Alpes Isère Tour était déjà stressant, avec une deuxième place à conserver pendant trois jours. Là, j’étais encore bien placé. Je ne voulais pas refaire deuxième… bon et bien voilà je fais septième", sourit-il.
Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com