Guillaume Martin entre surcompensation et ambroisie
Guillaume Martin a alterné le chaud et le froid cet été. Après "15 jours costauds", il a bien récupéré avant le Tour de l'Avenir qui débute samedi 23 août. Il a ainsi enchaîné le Tour Alsace (4e), le stage de l'équipe de France en Maurienne, la Coupe de France au Ponthou (11e) et la Saint Laurent à Montpinchon. Il était encore présent lundi au Circuit des 2 Provinces où il a fait parti de la contre-attaque revenue sur l'échappée sortie dès le départ.
"J'espère faire ma surcompensation sur le Tour de l'Avenir", déclare-t-il à DirectVelo. Grâce au stage en Maurienne, il a pu reconnaître les dernières étapes. "Ce sera plus difficile que l'an dernier" prévient-il. Quatre arrivées au sommet attendent en effet les coureurs sur les quatre dernières étapes avec aussi la Croix de Fer ou le Cormet de Roselend en apéritif. "Mais les premières étapes peuvent être piégeuses. C'est un parcours qui me plaît."
Le coureur du CC Etupes ne se focalise pas sur des adversaires en particulier. "On verra en fonction du déroulement de la course." Guillaume Martin craint aussi un autre adversaire qui n'a pas de dossard : Ambrosia artemisiifolia, alias l'ambroisie. Cette plante envahissante devient une vraie plaie en région Rhône-Alpes, là où se dispute le Tour de l'Avenir. Guillaume Martin est sensible à son pollen qui a la mauvaise idée d'être, lui aussi, en surcompensation à la mi-août.
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