La bonne adaptation de Quentin Pacher
Depuis le début de saison, Quentin Pacher se distingue par sa régularité. Il est rentré ainsi à onze reprises dans le Top 20 d'une épreuve, toutes catégories confondues. Sur le Rhône-Alpes Isère Tour (2.2), il a terminé dimanche dernier 18e du classement général après avoir pris la 10e place de la 3e étape. "Je manquais un peu de fraîcheur, j'arrivais en bout de cycle", confie le coureur de l'Armée de Terre qui sortait des Quatre jours de Dunkerque (2.HC).
L'Aquitain profite d'une courte période sans course pour dresser un premier "bilan satisfaisant" de ses débuts chez les professionnels. Il estime avoir eu une adaptation "assez rapide", comme en témoigne le maillot des jeunes sur le Tour du Haut-Var. Le coureur âgé de 23 ans apprécie "être acteur sur les courses, ne pas subir, servir à l'équipe et mouiller le maillot".
Très régulier, il n'a pas prévu de pic de forme. "On découvre les courses donc c'est compliqué de programmer des périodes", assure-t-il. L'ex-coureur de l'AVC Aix-en-Provence aimerait cependant être "au top" sur ses prochains rendez-vous, le Grand Prix de Plumelec et les Boucles de l'Aulne, à la fin du mois. Viendra mi-juin un rendez-vous où il espère forcément se distinguer, la Route du Sud où il jouera presque à domicile.
UNE MARGE DE PROGRESSION
Quentin Pacher avait découvert le peloton professionnel l'an passé à l'occasion du Tour de l'Ain, couru avec l'Equipe de France Espoirs. "J'avais cette expérience mais je me demandais comment ça allait être de courir toujours à ce niveau-là", dit-il. Sa bonne surprise fut de voir qu'il passait le cap des 200 kilomètres. "Je réponds présent dans le final quand il faut ré-accélérer, ça fait plaisir et ça donne envie de travailler cette qualité", déclare celui qui pour la première fois de sa carrière cycliste ne fait que du vélo. Il en profite pour se focaliser davantage sur la récupération. "J'ai encore une marge de progression, c'est intéressant", glisse-t-il auprès de DirectVelo.com.
Souvent placé, il n'a pas encore ouvert son compteur chez les professionnels. "J'ai souvent vu la gagne devant moi", rappelle-t-il. Que lui manque-t-il ? "De la puissance pour jouer les premiers rôles". A l'étage supérieur, Quentin Pacher a trouvé un terrain et une manière de courir qui lui correspondent. "Les manches de la Coupe de France-PMU me conviennent mieux que celles de DN1 de l'an passé... Puis j'ai apprécié le profil du Tour du Haut-Var et la Drôme Ardèche, où c'est à mi-chemin pour les grimpeurs et les puncheurs. Ce qui me convient bien !" termine-t-il.
Crédit photo : Mathilde L'Azou - Mathilde L'Azou Photographies