Le meilleur et le pire de... William Daniel

Que retiennent-ils de 2015 ? Des protagonistes de la saison offrent à DirectVelo, jusqu'au 31 décembre, leur plus mauvais souvenir et le meilleur !
Après avoir connu plusieurs échecs dans la course qui lui tient à coeur, William Daniel (Laval Cyclisme 53) y est devenu invincible.


LE MEILLEUR

« Ma victoire à Chèvreville, dans la Manche, sur la course qu'organise mon père. La ligne d'arrivée est à 20 mètres de la maison. C'est ma deuxième victoire consécutive sur cette course, alors que pendant quatre ans, je n'y faisais rien de bon. J'ai enfin trouvé la solution : faire l'effort au bon moment.

Mon père l'organisait déjà quand j'étais tout petit. Je voyais les jeunes des écoles de vélo la faire mais mon père me freinait pour que je commence la compétition seulement en Cadet 1. Alors je parcourais le circuit tout seul sur mon vélo, les autres jours. Je connais chaque centimètre du parcours.

Depuis six ans, mon père l'organise en 1ère catégorie pour que je puisse la courir. En plus, cette année, j'arrive main dans la main avec mon équipier David Boutville. Nous avons lâché Alexandre Mesnil (Team Bricquebec Cotentin) à 15 bornes de l'arrivée. Il se fait revoir par le contre et c'est encore un coureur de Laval, Adrien Lepourreau qui fait 3. C'est aussi le premier triplé de l'histoire de Laval Cyclisme 53 et une de nos quatre victoires de l'équipe de DN. »

ET LE PIRE

« Ce pire souvenir est lié aussi à la vie du club. Laval Cyclisme 53 organise en septembre la Ronde Mayennaise, à Laval, où j'habite aujourd'hui. Je sortais des 3 Jours de Cherbourg. Ma 5e place là-bas me donnait beaucoup d'espoirs pour la Ronde. Avec David Boutville, vainqueur de la Gislard en avril, on y allait pour la gagne.

Mais le jour dit, nous avons tous raté notre course, alors que toute la saison nous étions capables de faire la course et, ce jour-là, nous étions incapables de jouer un rôle. Et il faut que ça arrive devant les partenaires du club. Pour certains d'entre eux, c'est la seule course de l'année qu'ils voient.

C'est décevant car nous savons que nous avons fait une bonne saison mais on sait qu'un jour sans, ça peut arriver. »

Crédit photo : www.velofotopro.com
 

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