Pour sa dernière saison dans les rangs Espoirs, Mickael Guichard a brillé sur le Challenge National en remportant la deuxième étape du Tour des Cantons de Mareuil-Verteillac-Ribérac. "C’était un de mes objectifs avant de débuter la saison. Quand tout se déroule comme tu l’as imaginé, c’est top", déclare-t-il à DirectVelo.com.

« LEADER : UN ROLE QUE J’APPRECIE »

Pour sa deuxième année en DN1, au sein de l’Océane Top 16, il aura sans doute plus de responsabilités  comme l’a laissé entendre son directeur sportif, Stéphane Bauchaud. (lire ici) Une situation qui ne l’effraie pas. "L’équipe s’est renforcée. Mais, si je dois endosser le rôle de leader sur certaines courses, cela ne me gênera pas, affirme-t-il. Au contraire même, l’année passée, j’ai connu cette situation sur le Tour de Seine-Maritime. C’est un rôle que j’apprécie, ça me force à rester concentré pendant la course. Alors que j’ai parfois tendance à rêvasser un peu ou au contraire à me disperser".

A 23 ans, Mickaël Guichard est encore tout frais dans le milieu cycliste, puisqu’il a pris sa première licence FFC en 2012. Après des  premiers résultats obtenus dans le Limousin, il a pris son temps avant de franchir le palier vers la DN1 (lire ici). "J’avais peur de perdre le côté convivial mais j’ai retrouvé à l’Océane un très bon esprit de groupe. Mon intégration s'est vraiment faite naturellement".

ETRE REGULIER TOUTE LA SAISON

En 2016, le vainqueur du Critérium des 2 Vallées a déjà ciblé une date importante dans son calendrier, le Championnat de France, à Vesoul. "Je préfère me fixer un gros objectif ou deux dans la saison, ça me permet de savoir pourquoi je m’entraîne. Ça me motive et tout mon programme en découle, explique-t-il. Bien sûr, le Championnat sur un circuit que l’on annonce difficile me tient à cœur. Mais j’ai encore le temps d’y  penser".

A moins d’un mois du début de saison, Mickaël Guichard ne parait pas du tout stressé par le top départ. "La saison est longue, et ce n’est pas essentiel d’être à 200% dès le début. Je préfère être régulier toute l’année avec deux pics de forme". Titulaire d’un BTS Opticien, il cherche même un emploi à temps partiel pour trouver un équilibre. "Je pense que l’on peut faire les deux. C’est aussi important pour moi de conserver mes acquis dans l’optique. Et puis cela me permettrait de me changer les idées après les entraînements et vice-versa".

Crédit photo : Amélie Barbotin - Amélie Barbotin photographies