Julien Guay : Courir pour garder ses automatismes

Crédit photo DirectVelo.com

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Après une préparation contrariée par une blessure - "je n'ai pas pu faire de sport en octobre-novembre"-, Julien Guay en a fini avec son premier mois de compétition. "Ça a été difficile. J'ai l'impression que le rythme est vraiment rapide cette saison. Sur les premières courses on a vraiment senti la différence avec les WorldTour, pourtant nous avions fait de bons stages", explique-t-il à DirectVelo.

« PAS DE SUPER SENSATION MAIS JE M’ATTENDAIS A PIRE »

éNous avons quand même obtenu de bons résultats. C’est important d’avoir des coureurs comme Guillaume Levarlet ou Romain Feillu qui peuvent donner des conseils. Qui ont un vrai vécu à ce niveau. Personnellement, je n’ai pas eu de super sensations mais je m’attendais à pire", affirme celui qui à bientôt 30 ans entame sa deuxième saison sous les couleurs de HP-BTP-Auber 93.

Après la Royal Bernard Drôme Classic, Julien Guay a savouré le retour à la maison. "Mentalement et physiquement, j’avais besoin de souffler. Comme tous les coureurs je pense. En plus, les Boucles Drôme-Ardeche ont été usantes psychologiquement. Il fallait sans cesse se replacer sur des petites routes", raconte-t-il. Après deux jours sans vélo, le vainqueur du Tour du Pays  Roannais en 2014 a vite repris l’entraînement. Il sera d’ailleurs dimanche, au  départ de Manche-Atlantique.

PARIS-CAMEMBERT, TOUR DU FINISTERE : OBJECTIFS D’AVRIL

"J’ai besoin de courir tous les week-ends quand c’est possible. C’est plus un truc dans la tête qu’un vrai plus physique mais je préfère", indique-t-il. "En plus, Manche-Atlantique est une des plus belles courses du calendrier amateur. Forcément en tant que pro, c’est toujours particulier de courir avec les amateurs. C’est aussi un autre rythme,  beaucoup  moins stéréotypé. A priori, sur une Elite, j’ai plus de chance de jouer la gagne que sur une course pro. C’est toujours bon d’être à l’avant et de reprendre ses automatismes car chez les pros quand la chance se présente, il faut savoir la saisir".

A l’avant sur le Tour de l’Ain ou sur le Tour du Finistère l’année passée, Julien Guay a ciblé ses objectifs. "Fin mars et surtout le mois d’avril sont des dates importantes pour l’équipe avec la Coupe de France. Le Tour du Finistère, Paris Camembert sont des courses que j’apprécie. Je ne sais pas pourquoi mais je préfère les courses en circuit. J’ai le temps de prendre mes repères et puis ce sont souvent des courses de mouvements, avec des possibilités d’attaquer".



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