Même s'il ne connaît pas encore les noms bretons des bosses qui hérissent le parcours en ligne au bout de 40 bornes, Cédric Delaplace connaît la valeur du Grand Prix Gilbert Bousquet pour le BIC 2000.

"Quand j'étais à Sojasun espoir, le Bousquet était une Elite comme une autre. Au BIC, on en parle longtemps à l'avance. C'est la plus belle course la plus proche du club", explique le Champion de France 2013. Le club brestois se déplacera au complet samedi au départ à Landivisiau.

Toutefois, pas de reconnaissance cet hiver pour les coureurs au maillot noir contrairement à l'an dernier. "En 2015, c'était une manche de la Coupe de France. Mais nous la connaissons tous. Ce n'est pas tout plat et le vent annoncé va jouer sur les parties dégagées", prévoit le coureur de la Manche.

Le Normand détaille les points stratégiques du parcours. "D'entrée de jeu, le parcours en ligne est découvert, il faut être placé. A partir du km 40, il y a une successions de belles bosses. Avant d'arriver sur le circuit, on roule sur une quinzaine de kilomètres en faux-plat descendant", détaille-t-il. Une fois rendu à Landivisiau, il reste sept tours de 5 km, avec une belle bosse. "Un des circuits les plus durs", note-il.

Cédric Delaplace cumule les kilomètres en tête depuis plusieurs courses. Après un rallye sur le Grand Prix de Buxerolles, il s'est classé 4e du Grand Prix U, mercredi dernier, après avoir fait toute la course devant. "Je n'ai jamais été aussi bien en mars. Cela me permet de penser à la victoire mais, parfois, j'y pense un peu trop. C'est dans ma nature, je ne cours pas pour défendre une place", avoue-t-il. Samedi, il sera un des candidats à la succession de Franck Bonnamour, vainqueur en 2015, après un gros numéro, sous le maillot noir du BIC 2000.

Ensuite, il pourra se tourner vers la préparation du Tour de Bretagne, "le premier gros objectif de la saison", pour celui qui aimerait y décrocher une étape.