Pour sa première saison chez les Espoirs Julien Souton "ne [s]e prend pas la tête". Quatrième de la Classique Sauveterre Béarn des Gaves (Coupe de France Espoirs), dimanche dernier, le grimpeur a démontré toutes ses qualités lorsque la pente s'élève. Pour autant, il se présentera sur Liège-Bastogne-Liège Espoirs ce samedi sans pression. "Je viens pour apprendre. D'ailleurs je suis davantage grimpeur que puncheur. Le parcours de Liège me correspond bien mais les bosses très raides s'annoncent difficiles à passer. Je préfère les cols plus longs et moins raides", explique le sociétaire du SCO Dijon.

« 180 KILOMETRES, C'EST BEAUCOUP »

Ne sachant pas vraiment à quoi s'attendre, le coureur de 18 ans aura d'abord pour objectif de terminer la course. Le déroulement d'une épreuve de ce type, la densité du plateau, l'exigence du parcours, tout sera nouveau pour lui. "C'est une course qui fait rêver, je suis content d'être là. On verra comment ça se passe parce que 180 kilomètres ça fait beaucoup, je n'ai pas encore énormément d'endurance", analyse-t-il. S'il courra avant tout pour engranger de l'expérience, Julien Souton reconnaît que sa belle performance dans le Béarn l'a mis en confiance et qu'en fonction des circonstances de course il pourrait revoir ses ambitions à la hausse. "Sauveterre m'a permis de voir que j'avais des jambes. J'ai bien entamé la saison et je me sens de mieux en mieux, alors pourquoi pas essayer de rentrer dans le Top 20", sourit-il.

« CA VA FAIRE MAL AUX JAMBES »

Concernant Liège-Bastogne-Liège, le Réunionnais est encore dans le flou. Il attend notamment les prochains jours pour en savoir un peu plus sur la tactique de course et les détails du parcours. "J'ai regardé rapidement sur internet et j'ai vu qu'il y avait une bosse à plus de 20 %, ça va faire mal aux jambes. La Côte de La Redoute paraît aussi redoutable et on m'a dit que ça frottait beaucoup", raconte-t-il, ajoutant qu'il regardera quelques vidéos sur le web pour se faire une idée plus précise du profil de l'épreuve ardennaise.