Comme tous les ans, le début du mois de mai rime avec grands rendez-vous pour la formation Roubaix Métropole européenne de Lille. Alors que le Tour de Picardie (2.1) aura lieu la semaine prochaine, ce sont les Quatre jours de Dunkerque (2.HC) qui débutent ce mercredi. Soit l’épreuve la plus importante et la plus prestigieuse aux yeux de la formation nordiste. "Cette saison, il faut quand même bien avouer que l’on aborde cette course d’une façon différente des années précédentes. D’abord suite à la disparition de Daan (Myngheer). Et puis, nous avons un effectif réduit avec plusieurs coureurs à l’infirmerie. Je pense notamment à Louis Verhelst qui est actuellement malade. Quant à Julien Antomarchi, il revient également de maladie mais nous sommes dans l’obligation de le faire reprendre à Dunkerque", détaille le directeur sportif Frédéric Delcambre pour DirectVelo. 

« CA VA ALLER VITE »

Malgré un effectif amoindri et affaibli, la formation Continentale peut tout de même compter sur des hommes en forme, tels que Rudy Barbier ou Maxime Vantomme. ‘‘Ce seront deux cartes importantes de l’équipe mais tout le monde est concerné et motivé. Jimmy Turgis pourrait également marcher, notamment sur l’étape des pavés’’.  Si le programme de course a été modifié suite à la disparition de Daan Myngheer, il n’en reste pas moins que nombre des coureurs de l’équipe ont axé leur préparation sur cette période précise. A commencer par le sprinteur Rudy Barbier. ‘‘Il avait un premier cycle jusqu’à fin mars puis il a coupé pour revenir petit à petit au mois d’avril et retrouver une grande condition à Dunkerque. Cette saison, il a clairement franchi un palier et il a désormais un niveau très intéressant’’, se réjouit Frédéric Delcambre, lequel reste cependant prudent quant aux chances de succès de ses troupes cette semaine. ‘‘Il va falloir se frotter à Nacer Bouhanni, Bryan Coquard ou même à Roy Jans. Il y a un sacré plateau et ça va aller très vite’’.  

« LAISSER DU TEMPS AU TEMPS »

Surtout, Frédéric Delcambre peut compter sur des coureurs qui comptent mouiller le maillot dans leur région, et honorer la mémoire de Daan Myngheer. ‘‘Il a fallu surmonter la période de doute et de tristesse. Il faut laisser du temps au temps. Désormais, je sens que les coureurs ont évolué mentalement. C’est toujours compliqué dans la tête mais les garçons ont à cœur de bien faire. On est passé au cap de la reconstruction et mes gars vont se battre’’.