Si Loïc Desriac a découvert les joies des sélections en équipe de France dès sa première année espoir, il a également le plaisir de pouvoir évoluer dans le même club que Gaël, son frère ainé.
Comme il l’explique à DirectVélo, il n’entretient pas la même relation avec son frère, qu’avec les autres coureurs de l’équipe d’Albi : « Bien sûr que courir avec son frère, c’est différent d’un autre coéquipier. Si l’un ou l’autre n’est pas bien il y a l’instinct fraternel. On le sent de suite. En fait c’est un peu comme les mafias avant, sauf que là, il ne s’agit pas d’argent mais d’affection. On en fait toujours plus pour son frère que pour un coéquipier et j’irai toujours plus loin dans la douleur pour mon frère. C’est normal, c’est mon frère »
Pourtant, si les deux compères sont proches, il semble régner une certaine forme de pudeur entre eux. Loïc Desriac, confiait : « Je ne sais pas s’il est fier que j’ai été sélectionné pour courir avec l’équipe de France. J’imagine que c’est le cas, mais on n’en a jamais parlé. Si les rôles étaient inversés, il est certain que personnellement, je serais très fier et content pour lui. »

Lire ici l'autre partie de l'entretien avec Loïc Desriac