Stéphane Poulhiès chasse les virus

Crédit photo Kim Caritoux

Crédit photo Kim Caritoux

Début de saison en demi-teinte pour Stéphane Poulhiès. Pour son retour chez les professionnels, le pensionnaire de l’Armée de Terre n’a pas été épargné par les pépins physiques depuis le mois de février. "C’est un peu compliqué. J’ai été souvent malade. En fait, c’est simple : toutes les deux-trois semaines, j’attrape quelque chose. J’ai une petite fille d’un an et elle me file toutes ses maladies", détaille-t-il pour DirectVelo. Difficile de trouver la condition physique dans ces circonstances. "Pour le moment, je me suis souvent mis au service de mes coéquipiers, comme je n’étais pas au top de ma forme. Aider les jeunes, c’est de toute façon quelque chose qui me plait".

Sans être à 100%, Stéphane Poulhiès parvient malgré tout à se faire plaisir, et à décrocher quelques accessits. La preuve avec ce maillot de meilleur grimpeur sur les 4 jours de Dunkerque (2.HC). "Je revenais d’une angine justement. J’avais quand même coché la première étape avec pas mal de points à marquer. C’était une grosse épreuve pour nous et prendre un maillot a fait plaisir à tout le monde dans le groupe".

LA ROUTE DU SUD EN POINT DE MIRE

Troisième du Challenge BBB-DirectVelo l’an passé (voir ici), l’ancien coureur de l’Occitane CF regrette de ne "pas avoir retrouvé les mêmes sensations que l’an passé". Sans pour autant "se laisser abattre", et se plaisant dans son rôle de capitaine à l’Armée de Terre. "Je retrouve une structure familiale (clin d’œil à l’époque Sojasun, lire ici). Je me plais dans ce rôle de soutien aux plus jeunes. Dans cette formation, on sent que les gars veulent apprendre et progresser. J’essaie de les guider du mieux possible".

Cela ne l’empêche pourtant pas d’avoir des ambitions personnelles pour le reste de la saison. A condition de chasser tous ses virus. 4e d’étape sur les routes de Porto-Vecchio lors du dernier Critérium International (2.HC), Stéphane Poulhiès participe à partir de ce vendredi au Paris-Arras Tour (2.2). "Je reviens une nouvelle fois d’une maladie qui m’a beaucoup fatigué, alors j’espère que ça ira. Ce n’est que ma deuxième Classe 2 de l’année. Le niveau y est plus abordable que sur les courses du plus haut-niveau mondial, alors pourquoi pas en profiter". La Route du Sud, mi-juin, sera l’un des grands objectifs du coureur de 30 ans, avec deux étapes à Albi, sa ville natale (voir le parcours ici). Pour le reste, Stéphane Poulhiès avisera suivant sa condition, ‘‘entre deux autres maladies’’ (sourires).  

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