Tour de Côte d'Or - Et. 2 : Les réactions
Adrien Garel (CC Nogent-sur-Oise) s'est imposé ce samedi matin lors de la deuxième étape du Tour de Côte d'Or (Elite Nationale), disputée entre Montbard et Châtillon-sur-Seine sur une distance de 75,7 kilomètres. Il précède son coéquipier Jérémy Lecroq et Julien Trarieux (AVC Aix-en-Provence). Valentin Deverchère (CR4C Roanne) conserve son maillot jaune de leader. Voici les réactions recueillies par DirectVelo.
Adrien Garel (CC Nogent-sur-Oise)
Vainqueur de la 2e étape
« Nous avions la consigne d'aller dans une échappée si le groupe était conséquent. Jérémy Lecroq et Nicolas Garbet devaient eux attendre le sprint. J'ai fait le départ. Nous nous sommes retrouvés à trois devant (avec Cédric Gaoua et Matthieu Garnier). Nous avons ensuite été rejoints par treize coureurs. Mais l'entente était moyenne. Logiquement, Lucas Papillon, coéquipier du maillot jaune, ne roulait pas. Tout comme le coureur de Dijon (Matthieu Garnier) mais je n'ai pas trop compris pourquoi... Avec Romain Bacon, on a essayé d'organiser au mieux l'échappée. Hélas, je crève au kilomètre 55. J'ai été dépanné par la voiture-neutre mais elle a mis du temps à changer ma roue. Je suis reparti avec le peloton. J'ai dû ensuite m'arrêter car la roue n'était pas dans l'axe. Ensuite, nous avons tout misé sur Jérémy Lecroq pour le sprint. Le VC Rouen 76 et Sojasun espoir-ACNC ont roulé sur le circuit final. J'étais bien placé dans le dernier kilomètre avec Nicolas Garbet. Un coureur du Team Pro Immo Nicolas Roux a lancé à 300 mètres. Même si ça montait, j'ai vu au tour précédent que cela passait avec la vitesse comme il y avait une cuvette. Je déboîte à 200 mètres. Jérémy Lecroq remonte et fait 2e. C'est parfait !
J'ai été blessé en décembre donc je n'ai pas fait un bon hiver. Je me suis ensuite trop mis de pression. Après le Championnat de France, j'ai fait une bonne semaine à l'entraînement. Je reprends le vélo comme un plaisir, et ça marche !
Nous avons Romain Bacon bien placé au général. On devrait courir pour lui. Pourquoi pas en reclaquer une avec l'équipe ? Nous avons plusieurs cartes à jouer ! »
Matthieu Garnier (SCO Dijon)
Echappé - Elu plus combatif
« La consigne était de prendre l'échappée. Hier (samedi), j'ai eu un coup de chaud et j'avais à cœur de me rattraper ce matin. Nous sommes sortis à trois (avec Adrien Garel et Cédric Gaoua) puis des coureurs sont rentrés. Il y avait des gars dangereux au général : Doubey, Bacon, Papillon... J'ai eu la consigne de ne plus rouler comme Jérémy Cabot n'était pas là. Je me suis fait un peu engueuler par les autres mais c'était la consigne.
Je connaissais bien le circuit final. On m'a dit de sortir avec un coureur pas dangereux au général. C'est ce que j'ai fait en partant avec un coureur du Centre Mondial (Mehdi El Chokri). Nous avons été repris à cinq kilomètres de l'arrivée. Idéalement, il aurait fallu être au moins trois pour aller au bout. J'ai ensuite essayé de garder ma place devant pour disputer le sprint. Mais cela frottait, je n'ai pas voulu prendre de risque. Je me suis alors placé devant Jérémy Cabot pour ne pas qu'il prenne une cassure.
Je suis content de mon étape après être passé à côté hier. Il est important de bien figurer sur cette course organisée par le club. Les coureurs sélectionnés doivent être à 150 %. On doit montrer le maillot ! Ce matin, c'était jouable si Lucas Papillon, Romain Bacon et Fabien Doubey n'avaient pas été dans l'échappée. Je n'ai rien à regretter. Cet après-midi, c'est un peu dur. Je vais sans doute rester au chaud et essayer d'aider au mieux Jérémy. »