Tour de l'Ain - Et. 4 : Les réactions
Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo
Alexandre Geniez (FDJ) a remporté ce samedi la quatrième et dernière étape du Tour de l'Ain (2.1), disputée sur 132,2 kilomètres entre Lagnieu et Belley. Bart De Clercq (Lotto-Soudal) et Pierre Latour (AG2R La Mondiale) complètent le podium. Sam Oomen (Team Giant-Alpecin) s'adjuge le classement général de cette 28e édition. Le Néerlandais succède à Alexandre Geniez au palmarès. Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo quelques minutes après l'arrivée.
Alexandre Geniez (FDJ)
Vainqueur de la 4e étape
« C'était une course de reprise pour moi. J'étais dans l'inconnu. Mes entraînements étaient en dents de scie. Je ne m'étais donc pas fixé d'objectif en venant ici. C'est pour cela que je me suis glissé dans l'échappée le premier jour alors que je savais que c'était un peu perdu d'avance. Je m'étais permis de faire des efforts le lendemain car j'avais senti que j'avais bien récupéré. Ensuite, le but était d'aller chercher une étape sur les deux derniers jours. Aujourd'hui (samedi), quand nous avons repris les trois échappés, tout le monde se pointait un petit peu. Cofidis avait deux coureurs. Ils contrôlaient le groupe. Le parcours n'était pas assez difficile pour faire des écarts. Je suis très content de gagner car j'ai eu un début de saison difficile. Je galère depuis début le mois de mai. C'est une récompense du travail effectué depuis trois mois.
Désormais, je vais enchaîner avec la Vuelta. J'irai là-bas pour gagner une étape. C'est pour ça qu'il est important d'avoir remporté une course avant de me rendre en Espagne. »
Sam Oomen (Team Giant-Alpecin)
Vainqueur du Tour de l'Ain 2016
« La journée fut très, très difficile. Dès le début de l'étape, il y avait une chaleur écrasante. J'ai dû tenter de contrôler toutes les attaques de mes adversaires au classement général. Dans le Grand Colombier, c'était vraiment compliqué : Bart De Clercq (Lotto-Soudal) et Pierre Latour (AG2R La Mondiale) ont réussi à prendre de l'avance, près de 30 secondes. Je n'ai simplement pas réussi à les suivre. Ils étaient vraiment les meilleurs grimpeurs aujourd'hui (samedi). Ce n'était pas un retard insurmontable mais on a mis du temps pour revenir. Les 20 derniers kilomètres ont aussi été compliqués et finalement j'ai beaucoup de chance de remporter le général car avec le jeu des bonifications, De Clercq voire Latour pouvaient remporter le général juste sur le sprint final. Finalement, je gagne et je suis maintenant heureux et soulagé. »
Bart De Clercq (Lotto-Soudal)
2e de l'étape et du général
« Dès que l'on a eu 30-35 secondes d'avance dans la descente du Grand Colombier, je me suis dit que c'était vraiment jouable de jouer l'étape et donc le classement général. Avec Latour et Gaudu, nous avons vraiment bien roulé et réussi à créer cet écart. Malheureusement, nous avons été repris mais je savais qu'il y avait une chance à l'arrivée avec les bonifications, même si j'étais loin d'être le meilleur sprinteur du groupe. Je me débrouille plutôt bien finalement (2e de l'étape) mais malheureusement ce n'est pas suffisant. »
Guillaume Martin (Wanty-Grouper Gobert)
4e du classement général final
« Il n'y a pas eu de changement au général mais cela ne signifie pas que la journée a été tranquille... Lotto-Soudal a fait exploser la course avant le Grand Colombier. Je ne me sentais pas super au moment où ils ont mis un coup de vis. En revanche, cela allait mieux au Grand Colombier. J'ai essayé d'attaquer. J'étais ensuite un peu frustré. De Clerq a attaqué avant le sommet du Grand Colombier. Je suis resté à 10 mètres... Je n'ai pas pu boucher l'écart. Je n'ai pas de regret. Mais quand Pierre Latour et David Gaudu sont sortis, j'ai réagi avec un temps de retard. Je me suis retrouvé en chasse-patate. En haut du Grand Colombier, j'étais frustré de ne pas être avec eux. J'avais, je pense, les jambes pour. J'ai roulé dans la vallée. C'est dommage de le faire sur des Français mais chacun a son maillot et doit faire sa course. J'ai pris peut-être trop de gros relais mais c'était le prix à payer.
Mon résultat au Tour d'Autriche (2e) était passé un peu sous silence car c'était pendant le Tour de France, alors je suis content de confirmer. Il y avait un beau plateau ici, de nombreux coureurs qui préparent la Vuelta... Le bilan est positif. Je ne désespère pas de profiter de ces jambes-là pour lever les bras d'ici la fin de saison. J'enchaîne dès mardi avec le Tour du Limousin. Je vais essayer d'être plus offensif et opportuniste là-bas. Après Plouay, je serai au Tour de Grande-Bretagne où le terrain devrait bien me convenir. »
Matteo Trentin (Etixx-Quick Step)
Lauréat du classement par points
« La journée a été difficile... Comme prévu (rires). Je me suis attaché à bien réussir le sprint intermédiaire que j'ai remporté. Ensuite j'ai eu la surprise de me retrouver dans la première échappée du jour dans l'ascension de la Côte de Corlier. J'ai réussi globalement à suivre le rythme de la course jusqu'au Grand Colombier. Puis j'ai fini tranquillement avec le grupetto. Je ramène le maillot vert : je suis très content car c'était le but ce matin. J'en profite pour remercier toute l'équipe qui a fait un super boulot sur les deux premières étapes. »
Alexandre Geniez (FDJ)
Vainqueur de la 4e étape
« C'était une course de reprise pour moi. J'étais dans l'inconnu. Mes entraînements étaient en dents de scie. Je ne m'étais donc pas fixé d'objectif en venant ici. C'est pour cela que je me suis glissé dans l'échappée le premier jour alors que je savais que c'était un peu perdu d'avance. Je m'étais permis de faire des efforts le lendemain car j'avais senti que j'avais bien récupéré. Ensuite, le but était d'aller chercher une étape sur les deux derniers jours. Aujourd'hui (samedi), quand nous avons repris les trois échappés, tout le monde se pointait un petit peu. Cofidis avait deux coureurs. Ils contrôlaient le groupe. Le parcours n'était pas assez difficile pour faire des écarts. Je suis très content de gagner car j'ai eu un début de saison difficile. Je galère depuis début le mois de mai. C'est une récompense du travail effectué depuis trois mois.
Désormais, je vais enchaîner avec la Vuelta. J'irai là-bas pour gagner une étape. C'est pour ça qu'il est important d'avoir remporté une course avant de me rendre en Espagne. »
Sam Oomen (Team Giant-Alpecin)
Vainqueur du Tour de l'Ain 2016
« La journée fut très, très difficile. Dès le début de l'étape, il y avait une chaleur écrasante. J'ai dû tenter de contrôler toutes les attaques de mes adversaires au classement général. Dans le Grand Colombier, c'était vraiment compliqué : Bart De Clercq (Lotto-Soudal) et Pierre Latour (AG2R La Mondiale) ont réussi à prendre de l'avance, près de 30 secondes. Je n'ai simplement pas réussi à les suivre. Ils étaient vraiment les meilleurs grimpeurs aujourd'hui (samedi). Ce n'était pas un retard insurmontable mais on a mis du temps pour revenir. Les 20 derniers kilomètres ont aussi été compliqués et finalement j'ai beaucoup de chance de remporter le général car avec le jeu des bonifications, De Clercq voire Latour pouvaient remporter le général juste sur le sprint final. Finalement, je gagne et je suis maintenant heureux et soulagé. »
Bart De Clercq (Lotto-Soudal)
2e de l'étape et du général
« Dès que l'on a eu 30-35 secondes d'avance dans la descente du Grand Colombier, je me suis dit que c'était vraiment jouable de jouer l'étape et donc le classement général. Avec Latour et Gaudu, nous avons vraiment bien roulé et réussi à créer cet écart. Malheureusement, nous avons été repris mais je savais qu'il y avait une chance à l'arrivée avec les bonifications, même si j'étais loin d'être le meilleur sprinteur du groupe. Je me débrouille plutôt bien finalement (2e de l'étape) mais malheureusement ce n'est pas suffisant. »
Guillaume Martin (Wanty-Grouper Gobert)
4e du classement général final
« Il n'y a pas eu de changement au général mais cela ne signifie pas que la journée a été tranquille... Lotto-Soudal a fait exploser la course avant le Grand Colombier. Je ne me sentais pas super au moment où ils ont mis un coup de vis. En revanche, cela allait mieux au Grand Colombier. J'ai essayé d'attaquer. J'étais ensuite un peu frustré. De Clerq a attaqué avant le sommet du Grand Colombier. Je suis resté à 10 mètres... Je n'ai pas pu boucher l'écart. Je n'ai pas de regret. Mais quand Pierre Latour et David Gaudu sont sortis, j'ai réagi avec un temps de retard. Je me suis retrouvé en chasse-patate. En haut du Grand Colombier, j'étais frustré de ne pas être avec eux. J'avais, je pense, les jambes pour. J'ai roulé dans la vallée. C'est dommage de le faire sur des Français mais chacun a son maillot et doit faire sa course. J'ai pris peut-être trop de gros relais mais c'était le prix à payer.
Mon résultat au Tour d'Autriche (2e) était passé un peu sous silence car c'était pendant le Tour de France, alors je suis content de confirmer. Il y avait un beau plateau ici, de nombreux coureurs qui préparent la Vuelta... Le bilan est positif. Je ne désespère pas de profiter de ces jambes-là pour lever les bras d'ici la fin de saison. J'enchaîne dès mardi avec le Tour du Limousin. Je vais essayer d'être plus offensif et opportuniste là-bas. Après Plouay, je serai au Tour de Grande-Bretagne où le terrain devrait bien me convenir. »
Matteo Trentin (Etixx-Quick Step)
Lauréat du classement par points
« La journée a été difficile... Comme prévu (rires). Je me suis attaché à bien réussir le sprint intermédiaire que j'ai remporté. Ensuite j'ai eu la surprise de me retrouver dans la première échappée du jour dans l'ascension de la Côte de Corlier. J'ai réussi globalement à suivre le rythme de la course jusqu'au Grand Colombier. Puis j'ai fini tranquillement avec le grupetto. Je ramène le maillot vert : je suis très content car c'était le but ce matin. J'en profite pour remercier toute l'équipe qui a fait un super boulot sur les deux premières étapes. »